Kinshasa va abriter à la fin du mois d’août, le premier sommet trilatéral sur les forêts tropicales du monde, comme l’ont convenu mardi 8 août, le président congolais, Félix Tshisekedi et le ministre indonésien des Investissements et affaires maritimes, Luhut Binsar Pandjaitan, à Belém au Brésil où ils participent au sommet sur le bassin de l’Amazonie.

La presse présidentielle a annoncé sur X, anciennement Twitter que les assises de Kinshasa réuniront le pays hôte (donc la RDC), le Brésil et l’Indonésie avant de renseigner que le sommet vise à créer une dynamique pour mieux défendre les intérêts de l’humanité et des peuples. La même rencontre entend aussi réduire la pauvreté et créer les conditions d’une croissance socio-économique.

Ensuite, le projet du port en eaux profondes de Banana (dans le Kongo central) était au cœur des échanges entre le chef de l’État congolais et Cheikh Abdallah Ben Zayed Al Nahyan, le ministre des Affaires extérieures des Émirats arabes unis.

Au sommet sur l’Amazonie, peu d’annonces concrètes –
La création d’une entité intitulée “Alliance amazonienne de combat contre la déforestation” est stipulée dans une déclaration commune signée par le Brésil, la Bolivie, la Colombie, l’Equateur, le Guyana, le Pérou, le Suriname et le Venezuela.

L’alliance “a pour but de promouvoir la coopération régionale dans le combat contre la déforestation, pour éviter que l’Amazonie n’atteigne le point de non-retour”. Si celui-ci était atteint, l’Amazonie émettrait plus de carbone qu’elle n’en absorberait, ce qui aggraverait le réchauffement de la planète, rapportent les experts.

Mais contrairement aux attentes des organisations de défense de l’environnement, cette déclaration commune publiée à l’issue du premier jour du sommet ne présente aucun objectif commun pour éradiquer totalement la déforestation, comme le Brésil a promis de le faire d’ici 2030.

D’après les signataires de l’accord, ce document-fleuve en 113 points pose de façon détaillée les jalons d’une coopération entre les huit pays membres de l’Organisation du traité de coopération amazonienne (OTCA), pour promouvoir le développement durable dans cette vaste région qui abrite environ 10% de la biodiversité mondiale.

Patrick Mputu
Ouragan

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