Une vive tension règne présentement au sein de l’Eglise évangélique libre d’Afrique (EELDA), logée au croisement de l’avenue du Marché et de l’avenue Kongolo, dans la commune de Kinshasa. Depuis le dimanche 7 août en effet, le siège de cette église est verrouillé et placé sous haute surveillance de la police, après de violents affrontements entre fidèles qui ont éclaté en plein culte dominical.
Selon des témoignages concordants, tout est parti d’un conflit ouvert entre deux pasteurs titulaires de cette église de réveil. Le culte avait normalement démarré dans la matinée du dimanche 7 août. Aux abords de 6h00 du matin, l’assemblée est entrée en ébullition lorsque le modérateur a annoncé le retour de l’ancien pasteur responsable, qui revenait fraichement de la communauté-mère de cette église à Mbuji-Mayi où il était convoqué pour répondre aux accusations portées contre lui.
Selon des fidèles de cette église contactés par ‘‘Forum des As’’, les détracteurs du pasteur incriminé lui reprochaient en effet le détournement de fonds des chrétiens, le manque de transparence dans la gestion des dîmes et offrandes, voire la tolérance d’une mode jugée trop profane… On l’accusait d’être tellement tolérants au point de laisser entrer au temple des femmes qui se maquillent, qui portent des plantes sur leurs têtes, qui mettent des vernis ou des plaquages sur les ongles…
Reproches
Ainsi, outrés par ce comportement qui, d’après eux, frise la légèreté, ces fidèles avaient transmis leur indignation auprès de la hiérarchie de la communauté à Mbuji-Mayi pour exiger des sanctions disciplinaires. Ils ne supportaient surtout pas le fait que l’ancien pasteur responsable ne rendait pas suffisamment compte au comité de gestion et aux fidèles lorsqu’il a fait ériger une imposante maison d’accueil des visiteurs dans l’enceinte de l’église.
C’est pour cette raison que les pourfendeurs de l’ancien pasteur titulaire ont été les premiers dans l’église à protester contre son retour aux affaires. Ils se sont toutefois butés à la vigoureuse opposition d’autres fidèles qui l’appréciaient toujours et n’ont pas hésité à adouber sa réhabilitation, après son triomphe au procès.
Joutes verbales
Le culte a été perturbé par les vives protestations entre les tenants du statu quo et ceux qui s’attendaient à la cohabitation du pasteur réhabilité avec son successeur dont le style contrastait. Les joutes verbales n’ont pas suffi à calmer les tensions. Les deux camps en sont arrivés aux mains. La bagarre était si violente que certains fidèles ont jugé utile de recourir à la police pour ramener de l’ordre.
Alertées, les forces de l’ordre ont fait usage des gaz lacrymogènes pour disperser les pugilistes de l’église. Nombre d’entre eux se sont sauvés en trouvant refuge dans les parcelles voisines. Certains fauteurs de troubles ont été arrêtés. Depuis lors, la police a pris d’assaut l’église et cadenassé la grille d’entrer jusqu’à nouvel ordre. Toutes les activités de l’église sont pour le moment suspendues, en attendant des solutions à l’amiable.
Esther Rachel Mabesi Tonga
Forum des as
Il faut bien vérifier l’information avant sa diffusion, vous êtes juste à côté de la vérité de fait cette affaire de l’église.
Vraiment
Vous ne savez rien du tout
Et vous avez le courage de venir de publier des fausses informations.
Avant de publier il faut bien vérifier
Fausse information et je vais signaler ce site comme un site de fakes News sur des plates-formes habiletés et tu auras des sanctions même ta page également
Vous avez fait la honte de la presse. La presse ce n’est pas n’importe quoi ;il faut être formé dans ce domaine pour rendre un bon service. Vous vous permettez de publier une information totalement fausse, qui va même jusqu’à porter atteinte à l’honneur de l’Église dont il s’agit. Si vous n’avez la matière,il est encore temps, allez faire autre chose,au lieu d’affecter ce beau métier.
Un homme ou une femme de médias,ne diffuse jamais l’imaginaire,mais plutôt le réel ; ce vous avez publié nous fait voir que vous n’êtes pas du domaine.
Un homme ou une femme de médias,ne diffuse jamais l’imaginaire,mais plutôt le réel ; ce que vous avez publié nous fait voir que vous n’êtes pas du domaine.