La Province de Kongo-Central s’apprête dans les jours qui viennent à élire un nouveau gouverneur de province.
L’enjeu est de taille pour Bundu Dia Mayala (BDM), en sigle, qui a aligné son chef et leader charismatique sur la liste compétitive, Mfumu Muanda Nsemi, le Clairvoyant des Bakongo.
Dans une correspondance aux présidents urbains et territoriaux de BDM, le président provincial, Me Mavinga Mabanga appelle à une rencontre stratégique avec les députés provinciaux de chaque ressort de Kongo-Central.
L’objectif étant de faire élire Muanda Nsemi en recourant aux « forces de la base ».
Pour ce faire, il en appelle à une mobilisation des présidents urbains et territoriaux au lendemain de la marche du 24 mars, soit du 25 au 27 mars pour constituer une délégation de 25 à 30 personnes pour un entretien avec les députés provinciaux de chaque ressort, avant la rentrée parlementaire.
« Cela ne doit pas se faire au nom de BDM mais au nom de la population de leurs fiefs électoraux grâce à qui ils sont ce qu’ils sont aujourd’hui ».
« Faites leur savoir la volonté majoritairement exprimée par la population au Kongo-Central pour changer positivement les choses dans notre province afin de redonner l’espoir à ce peuple aujourd’hui affamé, appauvri et abandonné à son triste sort pendant que les richesses de sa province nourrissent certains prédateurs à Kinshasa et à l’étranger. Pour des raisons que vous connaissez, ce changement s’appelle Ne Muanda Nsemi.
Cette détermination sème déjà la panique dans certains états généraux notamment à l’Udps où Me Hypolite Mukendi Mubikayi interpelle les siens sur l’opportunité d’organiser ces élections dans le Kongo-Central pendant que l’Udps n’a pas une garantie de les remporter.
D’un autre point de vue, cet avis est le même partagé pour ceux qui estiment que le Kongo-Central ne devait pas en principe se retrouver sur la liste des provinces concernées par l’élection d’un gouverneur. Cela étant donné la réhabilitation de Atou Matubwana qui n’a toujours pas été effective malgré la décision de la Conseil d’État.
Dans cette saga Matubwana, le Vice- premier ministre de l’intérieur a été plusieurs fois pointé du doigt pour refus d’exécuter cette décision.
Opinion-info