La Police Nationale Congolaise (PNC) accuse Moise Katumbi d’être de connivence avec un groupe armé du nom d’ALPC basé à Aru (Ituri). Il s’agit, selon la police, d’une tentative de coup de force qui viserait l’Est du pays à partir du territoire d’Aru en province d’Ituri.
Un des présumés membres de cette structure a été présenté ce mardi 8 mai 2018 au vice-premier ministre en charge de l’intérieur et sécurité Henry Mova Sakani et à la presse.
« Il a confirmé sur procès-verbal, les renseignements frais qui établissent à sa charge, qu’en date des 2 et 3 févier 2017,au quartier Sambiya, à Kampala, en Ouganda, il a pris des contacts avec l’ex-colonel John Tshibangu et un lieutenant du nom de Masamba en compagnie de plusieurs autres éléments en provenance, les uns de l’Afrique du sud, les autres de la Belgique qui tous se sont déclarés être des émissaires du sieur Moise Katumbi Chapwe », a déclaré le Colonel Pierrot Mwanamputu.
« D’après les déclarations du sieur Ayiki Taban Ibrahim ici devant vous, le déplacement de ces émissaires était motivé sur décision du sieur Moise Katumbi Chapwe de solliciter l’installation des hommes à sa solde dans la zone où sévit le groupe arme ALPC de manière à ouvrir les hostilités à partir du territoire d’Aru en Ituri dès qu’une base arrière lui serait accordée en Ouganda », a-t-il ajouté.
Ayiki Taban Ibrahim a été présenté avec un autre co-accusé, tous deux mis à la disposition du Parquet.
Moise Katumbi, candidat déclaré à la présidentielle, est déjà cité dans plusieurs dossiers dont l’affaire des mercenaires et de la nationalité.
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