Lamuka prêt à reconnaître Félix Tshisekedi comme Président de la République (Muzito)

« Nous sommes prêts à reconnaître [Félix Tshisekedi] et à l’accepter comme Président de la République, mais à condition qu’il reconnaisse que les choses se sont mal passées » lors de dernières élections, révèle, sur TOP CONGO FM, Adolphe Muzito.

Celui qui devra être, dans quelques jours, le coordonnateur de cette plateforme politique ayant porté la candidature de Martin Fayulu à la présidentielle de 2018 parle notamment de la mise en place « du Haut Conseil des réformes institutionnelles qui permettra à ce que la CENI et la Cour constitutionnelle fassent l’objet de révision en ce qui concerne les textes de manière à ce que les prochaines élections, que nous souhaitons les plus urgemment organisées, se déroulent dans les conditions telles que les tensions puissent baisser et qu’on revienne à la légitimité républicaine du peuple ».

Pour l’instant, Adolphe Muzito insiste d’abord sur le fait que « nous pouvons partager avec [Félix Tshisekedi] la légitimité dont Martin Fayulu est porteur, si lui aussi reconnait que les choses se sont mal passées et [accepte] de les corriger le plus rapidement possible ».

Concrètement, Adolphe Muzito estime qu’avec « la mise en place de cette institution [HCRI] que Lamuka va diriger, il va engager les réformes, évidemment en accord avec les autres parce qu’ils feront partie de cette institution, Tshisekedi et Monsieur Kabila qui, en réalité, est le chef de la Majorité parlementaire qui gère le pays pendant cette période là qui nous permettra de faire ces réformes et aller aux élections ».

Adolphe Muzito rappelle que « nous pensons toujours que la vérité des urnes pouvait se déclarer de 3 manières ».

Il s’agit notamment de « faire le recomptage des voix, on ne l’a pas obtenu; publier les résultats circonscription par circonscription pour prouver que celui qui a gagné a réellement gagné, on ne l’a pas obtenu et nous avons reconnu qu’on peut obtenir la vérité des urnes en perspectives ».

Martin Fayulu, malgré le fait qu’il soit convaincu que celui qui a remporté la dernière présidentielle, « a dit que ce qui s’est passé est passé et corrigeons pour l’avenir ».

Dans son plan de sortie de crise, Martin Fayulu propose notamment l’organisation des élections anticipées dans les 18 mois.

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