« Après consultations, Moïse Katumbi a estimé qu’il fallait suivre la voie de la majorité. Les gens qu’il avait consultés étaient majoritairement contre son départ brutal de l’Union sacrée », révèle, à TOP CONGO FM, le député national Eliezer Thambwe, cadre d’Ensemble pour la République.
Qui rappelle que « quand Moïse Katumbi initie les consultations, c’est pour avoir la position des autres. Il ne l’avait pas en poche, comme les gens le prétendaient ».
Pour lui, « ce qu’il a fait, c’est vraiment une preuve de démocratie et de maturité politique. Même nous qui étions consultés pensions qu’il avait déjà une décision dans sa poche ».
Conclusions pas encore révélées
« Ça dépend de quel moment Moïse Katumbi voudra peut-être rendre publics les résultats de ces consultations. Est-ce que c’est important ? C’est lui-même qui en détient le secret. Mais, je pense que c’est au sein de sa famille politique qu’il doit s’exprimer ».
En attendant, Eliezer Thambwe relève qu' »à Kisangani (dans la province de la Tshopo où il a dernièrement lancé son parti politique, Moïse Katumbi) a dit que nous sommes dans l’Union sacrée pas pour tout gober ».
Considérant l’entérinement et l’investiture du président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Denis Kadima, comme une ligne franchie par son partenaire Félix Tshisekedi (actuel Chef de l’État), Moïse Katumbi avait menacé de quitter l’Union sacrée. Avant d’y arriver, il avait lancé des consultations au sein de son parti politique à Kinshasa, à Lubumbashi et en Europe pour recueillir les avis des uns et des autres. Consultations visiblement bouclées, mais rien n’a été dit depuis.
Mais Eliezer Thambwe reste convaincu que le « combat (de Moïse Katumbi) n’est pas contre les individus, pas contre Dénis Kadima, mais pour des élections libres, démocratiques et apaisées ».
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