Il n’y a plus âme -ou presque- qui vive au siège de l’UDPS. A part des policiers et autres agents de sécurité. D’ordinaire animé, le « saint des saints » de la galaxie tshisekediste est vidé de son monde.
Mesure de confinement ? Mise en quarantaine ? Ça y ressemble par les temps qui courent. La contagion allait, en effet, crescendo depuis ce jeudi 12 mars, date de la première manifestation contre le tandem Kabund-Kabuya. Bien malin qui pourrait parier sur la durée de ce confinement. Immunisés contre « la peur » du Gendarme, les combattants -du moins ceux qui manifestent- peuvent toujours resurgir. Eux qui ont la maîtrise de la géographie de Limete.
Repoussés jeudi, ils sont revenus à la charge vendredi et samedi. Ces deux jours consécutifs, le QG du parti et ses environs avaient tout d’un champ de bataille. De quoi rappeler les années Opposition.
Sauf que maintenant c’est l’UDPS, formation incarnant la cime du pouvoir, qui se bat contre elle-même! C’est le parti présidentiel qui occupe la rue et dresse des barricades. C’est contre le parti d’origine du Commandant suprême de la Police que les policiers sont bien obligés d »intervenir pour rétablir l’ordre. Comble de paradoxe.
Reste à savoir si ce confinement ou cette mise en quarantaine va permettre au « virus » de ne plus se propager. Et une fois la contamination arrêtée, au » malade UDPS » de guérir.
Encore faudra-t-il, au préalable, déterminer exactement la maladie du parti quasi quadragénaire. Cela suppose un diagnostic approprié pour une thérapie conséquente. Peut-être un vaccin.
L’enjeu pour l’UDPS étant de conjurer le syndrome de l’accession au pouvoir pour des partis qui ont fait toute leur carrière au sein de l’opposition. Un challenge sacrément difficile !
José NAWEJ
Forum des as