Ce qui se passe dans l’entourage de Léon Kengo wa Dondo dépasse tout entendement et blesse la conscience collective. Du moins vu des us et coutumes de l’Afrique qui dispose le caractère sacré de l’autorité parentale. On raconte que l’ancien président du Sénat de la toute première législature congolaise (2007-2018) serait séquestré depuis lundi dernier à Bruxelles, en compagnie de son fils Belou Kengo.
La prison serait rien d’autre que sa résidence de l’avenue Dreve-pitoresque à Uccle, reconnu comme l’un des quartiers cossus de Bruxelles en Belgique. Ce qui dérange les consciences, c’est lorsque la source cite certains des propres enfants de M. « Rigueur » qui se chargeraient de la séquestration de leur père. La raison ? Ces rejetons seraient déterminés à prendre possession de l’héritage du vivant de leur père.
Selon une source digne de foi, Léon Kengo est depuis lundi dernier victime de séquestration dans sa résidence de l’avenue Dreve-pitoresque à Uccle, un des quartiers VIP de Bruxelles en Belgique. Dans cette « prison » familiale il est accompagné d’un de ses fils du nom de Belou Kengo.
A en croire la source, il s’agit d’un conflit de succession fomenté par certains enfants issus du premier lit. Pour y parvenir, ces derniers avaient initié une action en justice qui, à travers un jugement rendu à Kinshasa, aurait déclaré Léon Kengo sénile. Une façon de le priver de tous ses droits pour jouir des fruits de ses biens mobiliers et immobiliers. Et pour contourner la justice belge qui reconnait en Kengo wa Dondo toutes ses facultés psychologiques et intellectuelles, le groupe d’enfants à la tête de cette rocambolesque affaire aurait utilisé la séquestration comme pression afin d’obliger leur géniteur à signer de façon »volontaire » l’acte de vente d’une de ses résidences préférées de l’Europe. Et le produit de la vente, qui serait de l’ordre de 1.000.000 d’euros, devrait être partagé uniquement entre les enfants du premier lit. Tandis qu’à Belou Kengo, le coséquestré, qui est également de cette lignée, il lui est imposé deux conditions pour avoir droit au butin.
La première condition est qu’il doit se désolidariser de ses frères et sœurs issus d’autres lits avec qui ils ont constitué un bloc pour combattre ceux que la source présente comme initiateurs de toutes ces cabales pour spolier les biens immobiliers de leur père. Ce, à travers une plainte introduite devant les instances judiciaires belges. De ce fait, ce groupe de la fratrie demande à Belou Kengo de retirer ladite plainte.
UNE AUTRE ESCROQUERIE
La source fait état de la vente à l’insu de Léon Kengo et des autres héritiers, tout le patrimoine immobilier : villas, appartements, concessions et autres biens de valeur en l’occurrence les véhicules. Parmi ces villas, on cite, entre autres, celle de l’UPN qu’occupait sa grand-mère, l’appartement du building Vodacom situé entre le boulevard du 30 Juin en face du cimetière de la Gombe et l’avenue de la Justice en face de l’hôtel Sultani.
« LEON KENGO N’A PLUS RIEN »
» Léon Kengo n’a plus rien et si l’on n’y prend garde, on ne sera pas surpris d’apprendre que ses obsèques se tiennent dans la rue, faute d’endroit digne de son rang », prévient l’un des avocats conseil de la famille Kengo qui s’est confié à notre rédaction sous le sceau de l’anonymat.
A tout prendre, il y a lieu de se poser la question de savoir qui est l’auteur intellectuel de cette initiative rocambolesque qui ressemble à la maffia sicilienne, de nature à ridiculiser le grand Kengo wa Dondo.
D’ores et déjà, bien des observateurs avisés n’hésitent pas à conclure que cette personne est loin d’être parmi des proches de Léon Kengo. Qu’on soit auteur intellectuel ou exécutant de cette sale besogne frisant à la fois la méchanceté, l’ingratitude et la cruauté, une telle manière de dépouiller quelqu’un de ses biens, alors qu’il est encore vivant, s’apparente à un raccourci pour l’envoyer à la mort.
Emeraude Palankoy C P
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