« Les témoins ne sont appelés qu’en fonction des besoins de l’instruction, sur la base des pièces », précisent les avocats du directeur de cabinet après que les avocats de la république aient demandé que soit entendue comme témoin, Hamida Chatur Kamerhe (photo).
« Le témoin c’est celui qui a vu, a connu les faits ou dispose d’une information pour le dossier », ajoutent les avocats de Vital Kamerhe.
Les raisons de la partie civile
« Il y a eu des faits démontrés contre des membres de la famille. Vous avez le droit et le pouvoir d’appeler qui vous voulez pour édifier le tribunal », rappelle au juge, Maître Coco Kayudi.
« C’est le début d’une série de procès, les 100 jours ce n’est pas que pour les maisons préfabriquées », selon lui « le parquet n’a pas encore terminé les enquêtes dans d’autres dossiers. Je ne sais pas pourquoi la partie civile va s’agiter parce qu’on cite le nom des gens ».
Pour Maître Kayudi, « chacune des personnes appelées permettra au juge de se faire une idée » sur ce qu’il doit juger, « l’épouse de Vital Kamerhe a déjà déposé au parquet ».
« Je vais mettre le feu »
Alors que Vital Kamerhe annonce qu’il « va mettre le feu » si sa femme est appelée à comparaître, il lui a été rétorqué que le parquet général a retenu des extraits bancaires pour lesquels il « veut interroger Madame Hamida Shatur, mais aussi sa fille Soraya Mpiana ».
C’est au juge de décider qui comparaîtra au procès.
Parmi les témoins figurent l’ambassadeur itinérant du président, Nicolas Kazadi mais aussi l’ancien ministre du développement rural, Justin Botakwira, qui a signé, en avril 2018, « bien avant l’élection du président Felix Tshisekedi », le contrat avec la société SAMIBO, a rappelé au cours de l’audience Vital Kamerhe.
Les témoins appelés à comparaître ont l’obligation de le faire, s’ils font de fausse déclaration, ils peuvent être condamnés à des peines de prison.
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