Les jeunes cadres du PPRD exigent « le retrait de la décision excluant Serge Kadima (président de leur Ligue) venant d’un Bureau politique fantôme et donnent un ultimatum de 72h à Emmanuel Ramazani (secrétaire permanent) pour démissionner », annonce, à TOP CONGO FM, Me Jimmy Ngalasi qui prévient que « la jeunesse du PPRD va se prendre en charge » au cas où rien n’est fait.
Pour lui, « il faut mettre fin au conflit générationnel qui pourrait être fatal pour le parti avant le rendez-vous de 2023 et permettre à ce que le parti soit géré par une classe politique consciente des enjeux de l’heure ».
Il estime que « le PPRD a besoin d’être réformé à tous les niveaux, tenant compte des enjeux de l’heure, de la compétence, de la qualité du dévouement à servir Joseph Kabila ainsi que la République démocratique du Congo ».
Ce jeune cadre du parti de Joseph Kabila qui évoque même une « incompétence de certains dirigeants de leur parti » souligne que « je ne suis pas dans les attaques individuelles, mais dans la généralité des faits. Il n’est pas bon de vivre tout ce que le PPRD vit aujourd’hui. Il y a des mercenaires au sein du PPRD et les choses doivent être tiré au claire. La démarche ne vise pas les individus ».
Il ne comprend pas « comment peut-on interpréter les disputes actuelles au sein de ce grand parti politique pendant que nos adversaires continuent de nous donner des coups au Parlement et ainsi de suite ».
C’est du désordre (Kambere)
« Au PPRD, la démocratie ne signifie pas le désordre. Il y a des structures dans lesquelles ils peuvent s’exprimer, dire tout ce qu’ils pensent sur le fonctionnement. C’est leur parti politique ».
Mais ce qui est mauvais, déplore Ferdinand Kambere, est que « cela apparaisse comme un moyen pour les gens qui sont déjà de l’autre côté et qui vont être instrumentaliser pour déstabiliser notre parti ».
Le secrétaire permanent adjoint du PPRD rappelle que »le parti est confronté à beaucoup de difficultés, surtout avec ce qui est en train de se passer comme un coup d’État constitutionnel au niveau des institutions »
Alors que ces jeunes dénoncent également leur marginalisation au sein des structures du parti, exigeant leur intégration dans les structures de prises de décisions, Ferdinand Kambere estime que »ce n’est pas maintenant qu’on peut parler d’une intégration des jeunes. Si les gens veulent traverser, ils cherchent des prétextes, une raison quelconque pour dire qu’ils sont de l’Union sacrée, qu’ils le fassent tout doucement. Ils peuvent aller en paix ».
Il fait savoir que les réformes du parti de Joseph Kabila »étaient déjà dans les résolutions de la matinée de Lubumbashi qui attendent leur mise en œuvre. Ce qui a retardé cette mise en œuvre, tout le monde le sait, c’est la déstabilisation des institutions ».
Dieurmerci Lusakumunu
Top Congo