Pour la stabilité des institutions, la solution est loin d’être trouvée. Avec la destitution du Premier ministre Ilunkamba, Lisanga Bonganga se dit persuadé que le pays va s’enfoncer davantage dans une crise sans fin.
Dans une déclaration jeudi soir à Kinshasa, le président de la Dynamique pour une sortie de crise (DYSOC) a déploré l’attitude des députés qui, d’après lui, posent des actes qui ne respectent pas la Constitution et le Règlement intérieur, à l’instar de la destitution illégale de l’exécutif national.
« La DYSOC estime que le bureau d’âge aurait été mieux inspiré d’organiser d’abord dans les meilleurs délais, le scrutin pour la mise en place du bureau définitif et d’inscrire ensuite à l’ordre du jour l’examen de la motion de censure du gouvernement sous la présidence du bureau définitif. Notre Parlement serait ainsi respecté et cesserait d’être la risée de tous les Parlements du monde ».
L’ancien ministre des Relations avec le Parlement soutient que la motion de censure de l’exécutif a été présentée et adoptée en violation flagrante, une fois de plus, des lois de la République.
De ce fait, le cadre Lamuka est tranchant. Pour lui, l’échec du gouvernement incombe aussi au président de la République qui est censé donner l’impulsion.
« Nul n’ignore que le programme présenté par le gouvernement, pour son investiture par l’Assemblée nationale, est le fruit de la concertation entre le gouvernement et le président de la République qui est le chef du pouvoir exécutif à qui incombe le devoir de donner l’impulsion à l’action gouvernementale », a-t-il rappelé.
Ainsi, Jean-Pierre Lisanga Bonganga a noté avec regret, que l’état d’esprit de l’Union sacrée soit celui de la théâtralisation de la vie politique nationale.
Mputu Patrick-Marche
Ouragan fm