Hier mercredi 16 août, en milieu d’après-midi, un incendie s’est déclaré aux alentours du camp militaire Lufungula dans la commune de Lingwala à Kinshasa, entrainant la destruction de plusieurs annexes, selon des sources présentes sur les lieux au moment du sinistre. Elles rapportent que les zones touchées par les flammes seraient des espaces illégalement squattés dans le périmètre du camp. D’importants dégâts matériels sont à déplorer.
D’après les mêmes sources, l’incendie serait attribué à des raccordements électriques frauduleux.
Jusqu’au moment où on mettait sous presse, aucune perte en vie humaine n’a été signalée, mais d’importants dégâts matériels sont à déplorer, selon les informations fournies par les mêmes sources. Le camp Lufungula est habité par des policiers et leurs dépendants. Il n’abriterait pas que des ayants-droit, ce qui entraîne une surpopulation qui ne facilite pas la vie dans ce camp.
Dans un passé récent, il y avait été fait état des remous liés à la surpopulation. Au début de cette année, ces tensions étaient apparues au grand jour lors de l’annonce d’une opération de déguerpissement destinée à dégager de l’espace destiné à la construction d’une morgue à proximité de l’hôpital central de référence de la Police nationale congolaise, également situé dans le camp Lufungula.
L’incendie d’hier mercredi 16 août est le énième du genre. Déjà en juin 2008, un incendie s’y était déclaré mais il n’a pas causé de pertes en vies humaines. Le bilan fait néanmoins état de quatre maisons embrasées avec leurs biens matériels. Les occupants desdites maisons étaient tous absents. Ils étaient tous à Kananga en prévision des festivités du 30 juin. Un véhicule anti-incendie venu de N’djili s’était amené sur le lieu. Il n’a pu rien faire, par manque d’eau… Deux autres véhicules, de l’Hôtel de ville, avaient pu éteindre le feu.
Ce n’est pas tout. Même en 2018, un autre incendie s’était également déclaré au camp Lufungula, sans causer de pertes en vies humaines…
DK
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