Les machines à voter continuent d’alimenter la polémique en République démocratique du Congo où l’opposition appelle à leur retrait.
Dans une interview diffusée dimanche dernier, l’opposant Moïse Katumbi, candidat déclaré à la prochaine Présidentielle, annonce qu’il va poursuivre sa tournée aux États-Unis, où il va de nouveau dénoncer le vote à l’aide de la machine à voter.
« Bientôt, je serai aux Etats-Unis et là comme en Europe je dénoncerai la « machine à tricher » (machine à voter). Il s’agit plutôt d’une « machine de la mort », car son usage va provoquer la contestation et la mort… » a dit l’ancien gouverneur de la province du Katanga.
« Le président de la Commission électorale Corneille Nangaa pourrait lui aussi être tenu pour responsable d’éventuelles violences… » déclare, l’ancien pilier de la majorité présidentielle dans la province minière du Katanga, aujourd’hui découpée.
Moïse Katumbi a de nouveau déploré la crise qui sévit en RDC, indiquant qu’elle touche toute la région. « Toute la sous-région souffre de la situation : nous avons envoyé des réfugiés au Rwanda, en Tanzanie, en Zambie, en Angola » note-il, expliquant que le peuple congolais est devenu nomade dans son propre pays.
Le président du club de football TP Mazembe précise que la crise actuelle est entretenue par le président Joseph Kabila « Tous ces miliciens qui sèment la terreur sont armés, entretenus par Kabila. Nous comptons plus de 5 millions de déplacés internes et on appelle cela la stabilité… » conclut-il.
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