Alors que beaucoup se plaignent d’une « vicieuse » augmentation tacite du passeport par les services du ministère des Affaires étrangères, le ministre Christophe Lutundula rassure que »le passeport congolais coûte toujours 99 dollars..:, c’est la population elle-même qui est à la base de certaines hausses ».
Pour lui, « on veut souvent avoir le formulaire le même jour, se faire capturer le même jour, et avoir le passeport le même jour. C’est de cette façon qu’on se fait rançonner par les agents. C’est un problème de culture. Il faut qu’on apprenne à respecter la procédure. Mais d’autre part, il faut serrer les agents ».
Il rassure également que »nous avons un programme pour régler tous les contentieux de passeport que nous avons trouvés sur la table. Nous avons distribué 500 passeports en Afrique du Sud. Les gens avaient payé l’argent et se sont faits capturer mais un an après, les passeports n’étaient pas disponibles et pendant ce temps l’argent n’est pas arrivé à Kinshasa. Le gouvernement s’est assuré de payer ces passeports pour nos compatriotes en attente depuis une année ».
Reforme des services
»Les Affaires étrangères ressemblent aujourd’hui à un marché », reconnaît le ministre.
« Ca ne peut pas continuer comme ça. Maintenant, nous voulons tout informatiser de sorte que les démarches se passent en ligne. Il faut une étude technique qui ne prend du tout beaucoup de temps mais il faudra également respecter les procédures internes », annonce, invité du Magazine Le Débat sur TOP CONGO FM, Christophe Lutundula, vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères.
Alors qu’avec la mise en place du ministère du Numérique, le gouvernement Congolais migre petit à petit vers la numérisation de l’administration, il fait savoir que »j’ai demandé à mes collègues du ministère du Numérique et de la communication pour qu’il nous accorde une dérogation afin qu’on avance rapidement dans ce processus de numérisation au lieu d’attendre l’ensemble des services de l’État ».
Raison pour laquelle « je crois que d’ici quelques semaines, nous aurons toute l’étude technique et on va commencer les essais. Nous sommes également en pourparlers avec l’ANR pour que cela soit effectif. On doit harmoniser avec l’agence nationale de renseignements ».
Dieumerci Lusakumunu
Top Congo