Fayulu et Muzito ont été les deux grands absents de la marche anti-Kadima. Ils ont simplement évité toute récupération politique.
Organisée à l’initiative des laïcs catholiques et protestants, les deux leaders Lamuka ne voulaient pas faire de cette manifestation citoyenne, comme étant celle des purs politiques.
« Nos deux leaders ne voulaient pas faire de cette activité citoyenne comme étant celle des politiques. Ils ont évité toute récupération politique. Comme vous l’avez constaté, il n’y avait ni effigie, ni drapeau d’un quelconque parti politique, nous les avons valablement représenté. Le peuple était mobilisé, engagé pour soutenir le message de la dépolitisation de la CENI (…) », a soutenu Blanchard Mongomba, le secrétaire général de Nouvel élan.
Néanmoins, le numéro 2 du parti de Muzito a rappelé que le présidium de Lamuka a participé activement à la mobilisation pour la réussite de cet acte 1 contre le bureau de la CENI.
« Je confirme que nos deux leaders ont valablement été représentés et participé activement à la réussite de cette marche des forces politiques et sociales, initiée par les laïcs catholiques et protestants », affirme-t-il .
Cependant, a-t-il poursuivi, Lamuka va appuyer toutes les actions pour obtenir un processus électoral apaisé dans le but d’avoir des dirigeants légitimes. « Nous allons continuer notre combat politique , parce que la dépolitisation, ça c’est notre champ de bataille. En tant que citoyen, partout où il y aura des actions de mobilisation, des marches et autres nous n’allons pas hésiter d’appuyer cela parce que l’objectif ici, c’est d’obtenir un processus électoral apaisé qui finira par nous donner des dirigeants légitimes », a conclu Maître Mongomba.
Juste après la marche du 13 novembre 2021, les forces politiques et sociales ont annoncé qu’elles vont multiplier des actions de terrain pour obtenir des réformes électorales profondes mais aussi exiger la suppression de la taxe RAM.
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