Le porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende, s’en est pris jeudi à la Belgique dans un entretien accordé à Top Congo. Il a ainsi accusé les opposants, qui étaient réunis mercredi à Bruxelles, d’être instrumentalisés par la Belgique. « Ils ont dit ce qu’on leur a mis dans la bouche », a-t-il déclaré, à la suite de la déclaration conjointe de l’opposition. « J’ai une réaction surprise teintée de dégoût de la part des compatriotes qui vont dans l’ancienne puissance coloniale pour plaider la recolonisation de leur pays. (…) Ils auraient pu faire cette opposition à Kinshasa, personne ne les en aurait empêchés.
Ça démontre que certaines personnes ne méritent pas de porter la représentation de notre cher pays parce qu’elles n’ont pas compris que nous étions indépendants, souverains et autonomes. Coopération ne veut pas dire vivre sous la tutelle d’un pays », a ainsi affirmé le ministre congolais de la Communication et des Médias, Lambert Mende Omalanga, qui est également le porte-parole du gouvernement.
Les ténors de l’opposition congolaise s’étaient réunis mercredi à Bruxelles afin de s’accorder sur un certain nombre de conditions posées à la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) et au gouvernement congolais, « préalables » à l’organisation de l’élection présidentielle du 23 décembre. Ils ont notamment demandé le respect du processus électoral, conformément au calendrier électoral et à l’accord de la Saint-Sylvestre.
La libre Afrique