Via une vidéo ce lundi 28 décembre 2020, l’ambassadeur américain, Mike Hammer, a, depuis les États-Unis d’Amérique où il séjourne, salué une fois de plus, la réintégration de la République démocratique du Congo dans l’AGOA.
Pour Mike Hammer, cette éligibilité est une preuve que sous le leadership du chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, le Congo-Kinshasa est de nouveau ouvert aux investissements étrangers.
« L’éligibilité à l’AGOA est un signal fort que sous la direction du président Tshisekedi, la RDC est ouverte aux investissements étrangers », a déclaré Mike Hammer.
Dans la foulée, le diplomate américain a appelé les entrepreneurs Congolais à profiter de cette opportunité.
« Le moment est venu pour les entrepreneurs Congolais de profiter de cette opportunité, et les entreprises américaines, continuer à manifester un vif intérêt à investir en RDC », a-t-il ajouté.
S’agissant des évènements politiques qui se sont déroulés au cours des dernières semaines en RDC, Mike Hammer estime que c’est une preuve que la majorité de Congolais ont choisi une voie différente et meilleure.
Pour rappel, les États-Unis ont donné leur quitus la semaine dernière pour le retour de la République Démocratique du Congo à la Loi sur le Développement et les Opportunités Africaines (AGOA).
« Très bonne nouvelle ! Grâce aux efforts du président Tshisekedi et en tant que manifestation de notre partenariat privilégié pour la paix et la prospérité, j’ai appris de la Maison Blanche que la RDC avait été acceptée pour revenir à l’AGOA. Cela ouvrira d’importantes opportunités économiques », avait indiqué via Twitter Mike Hammer le 23 décembre dernier.
L’African Growth and Opportunity Act (AGOA) traduit en français par la Loi sur le Développement et les Opportunités Africaines, a été signée par l’ancien président américain Bill Clinton. Elle est une loi fédérale américaine adoptée au mois de mai de l’an 2000 par le congrès des États-Unis.
Son but est de soutenir l’économie des pays africains en leur facilitant l’accès au marché américain s’ils suivent les principes de l’économie libérable. Cette union représente un intérêt réciproque pour les deux parties, les pays africains ayant ainsi la possibilité de s’affirmer progressivement sur la scène mondiale en entrant dans la mondialisation, et les États-Unis bénéficiant ainsi d’une nouvelle source d’approvisionnement, notamment en pétrole.
Jephté Kitsita