Dans les prochaines semaines, Ensemble pour la République lancera son manifeste. Ce programme a pour ambition la stabilité et la sécurité en mettant surtout fin à la guerre dans l’est du pays.
Le programme du candidat Moïse Katumbi Chapwe ne laissera rien au hasard. Restaurer l’état de droit, lutter contre l’impunité, en assurant à l’économie une croissance forte, inclusive et créatrice d’emplois. Des domaines vitaux pour la société congolaise et qui tiennent à cœur le candidat Moïse Katumbi Chapwe. « Le prochain » travaille désormais sur son projet de gouvernement. Outre le volet sécuritaire qui est son ultime priorité, le manifeste d’Ensemble pour la République veillera à l’amélioration du climat des affaires et des investissements, l’amélioration des prestations sociales de base, en veillant à l’égalité de la femme dans l’accès aux responsabilités d’Etat et en positionnant stratégiquement la RDC sur la scène mondiale en tant qu’acteur clé dans la résolution de nombreux défis de développement durable dont la transition énergétique, auxquels le monde est confronté, a rapporté Maître Hervé Diakese, le porte-parole d’Ensemble pour la République.
– Mettre fin à la guerre –
Candidat à la magistrature suprême, Moïse Katumbi prévoit de mettre fin à la guerre dans l’est du pays. Pour Katumbi, rien ne pourra se concrétiser durablement sans les conditions sécuritaires maximales. Vient ensuite les autres grandes questions ayant trait à la lutte contre la corruption, à la promotion de la redevabilité dans la gestion des affaires de l’Etat et de « s’appuyer sur son expérience d’entrepreneur pour attirer les investissements, créer des millions d’emplois, éradiquer la pauvreté et transformer la RDC de manière concrète », a poursuivi Hervé Diakese, remplaçant de feu Chérubin Okende. L’opposant a précisé que Katumbi offre aux Congolais l’espoir d’un nouveau Congo. « Avec Moïse Katumbi, un autre Congo est possible », a-t-il insisté.
– Katumbi, une candidature longtemps attendue –
Moïse Katumbi a déposé sa candidature à l’élection présidentielle de 2023 au siège de la Commission électorale nationale indépendante le mercredi 4 octobre 2023 via son secrétaire général, Dieudonné Bolengetenge accompagné de son directeur de cabinet, Olivier Kamitatu Etsu, du représentant Ensemble dans le grand Katanga, Christian Mwando, du patron du service juridique du parti, Me Laurent Onyemba et du porte-parole, Me Hervé Diakiese.
L’ancien gouverneur du Katanga et richissime homme d’affaires s’est inscrit sur la course à la présidentielle, dans un contexte dramatique, marqué par l’assassinat le 13 juillet dernier de l’ex-député Chérubin Okende, le « Carnage de Goma » fin août, la répression des manifestations de l’opposition, les arrestations aussi brutales qu’injustifiées des journalistes et de leurs compagnons de lutte, parmi lesquels Salomon Idi Kalonda Della et le député Mike Mukebayi Nkoso ou encore la traque aux opposants condamnés à vivre dans la clandestinité comme l’élu de Mont-Amba (Kinshasa) Daniel Safu, a fustigé Maître Hervé Diakese.
S’exprimant sur son dépôt, Moïse Katumbi a déclaré : « Notre pays n’est condamné ni à la guerre, ni à l’insécurité, ni à la mauvaise gouvernance, ni aux violations répétées de l’état de droit et des libertés. Notre pays n’a pas besoin de dirigeants égoïstes et corrompus qui s’approprient à leur profit les richesses en condamnant le peuple à la faim, au chômage et à la misère. Notre pays n’a pas besoin de dirigeants qui le tirent sans cesse vers le bas. Notre pays a besoin de dirigeants intègres qui le tirent vers le haut. Seuls des hommes et des femmes élus dans la transparence pourront redonner confiance au peuple à qui ils devront rendre des comptes. J’ai foi dans le génie, le courage et la force du peuple congolais. C’est pour lui que je me battrai jusqu’au bout », fin de citation.
Landry Amisi
Ouragan
