Dans son allocution prononcée à la « Heritage Foundation » sur le thème « Retrait des États-Unis du Conseil des Droits de l’Homme : Impact et prochaines étapes », le 18 juillet dernier, l’ambassadrice des USA à l’ONU est notamment revenue sur l’adhésion de la République Démocratique du Congo au Conseil des Droits de l’Homme.
Pour Nikki Haley, la RDC ainsi que quelques autres pays, ne pouvaient pas devenir membres dudit Conseil.
« Au cours de l’année, nos arguments en faveur d’une réforme n’ont fait que se renforcer. En octobre, la RDC a été élue au Conseil des droits de l’homme. Le Congo est le théâtre d’atrocités qui choquent les travailleurs humanitaires les plus endurcis. Ils ont découvert des fosses communes au Congo, alors même que l’Assemblée générale en approuvait la candidature au Conseil des droits de l’homme », a déclaré N. Haley.
L’ambassadrice des États-Unis à l’ONU a fait savoir que certains pays pro-droits de l’Homme étaient mécontents de voir la RDC et d’autres pays, siéger au Conseil.
« Nous avons été encore plus troublés par les pays pro-droits de l’homme qui ont refusé de s’exprimer. Ce sont des pays qui, dans des conversations discrètes et confidentielles, partagent notre embarras et notre inquiétude face aux actions et à l’inaction du Conseil », a-t-elle signalé.
« Ils nous ont confié qu’ils étaient eux aussi dégoûtés que des pays comme Cuba, le Venezuela, l’Arabie saoudite et le Congo siégeaient au Conseil, ainsi que par les attaques constantes contre Israël », a révélé Nikki Haley.
Pour les États-Unis d’Amérique, il y a certaines valeurs pour lesquelles, ils sont extrêmement attachés.
« Le droit de parler librement, de s’associer et de suivre sa religion librement, de déterminer son propre avenir, d’être tous égaux devant la loi : ce sont là des droits sacrés. Nous prenons ces droits au sérieux trop au sérieux pour leur permettre d’être rabaissés par une institution en particulier celle qui se dit être le Conseil des droits de l’homme », a conclu N. Haley.
Pour rappel, les États-Unis ont claqué la porte du Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU en juin dernier pour plusieurs raisons, notamment celle de la présence de la RDC, le Cuba, le Venezuela et l’Arabie Saoudite, que les américains jugeaient pas dignes de siéger audit Conseil.
Jephté Kitsita