Zacharie Badiengila, alias Ne MuandaNsemi, leader du mouvement mystico-politico-religieux Bundu dia Mayala (BDM) est un déséquilibré mental. Telle est la conclusion des médecins après un check-up subi par Ne MuandaNsemi. Il doit être soumis à un traitement suivant son état de santé mentale à l’issue duquel il sera soumis à un examen de contrôle médical pour envisager la suite de son dossier judiciaire.
Pour Me Willy Wenga, avocat au barreau de Kinshasa/Gombe, la conclusion des médecins fait passer les actes posés par Ne MuandaNsemi comme étant ceux posés par une personne atteinte de démence.
Et la démence est une cause de non imputabilité en droit pénal, a-t-il déclaré. Avant de renchérir : « S’il est établi qu’au moment des faits, au moment il posait ses actes ou donnait des instructions et dirigeait sa troupe, – accusé devant les juges comme un chef de troupe-, il était déjà malade psychiatrique, les faits qu’il a posés, infractionnels, soient-ils, ne lui seront plus imputables du fait que son état n’était pas normal ».
Pour l’instant, le leader de Bundu dia Mayala doit être suivi médicalement. Et c’est aux médecins de déterminer si Ne MuandaNsemi souffre d’une situation psychiatrique passagère et permanente. Mais avant cette procédure, le leader de BDM ne peut être poursuivi parce qu’il est malade psychiatrique.
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Le Potentiel