À en croire le directeur de campagne du candidat N°4 à l’élection présidentielle du 23 décembre prochain, une option sera prise dans les prochains jours au sujet de la machine à voter que leur plateforme rejette catégoriquement jusque-là.
Pierre Lumbi l’a annoncé mardi 12 décembre dernier à Kinshasa au cours d’un point de presse qu’il a tenu suite aux incidents survenus à Lubumbashi lors de l’arrivée de Martin Fayulu Madidi.
« Nous ne sommes pas sans ressources en ce qui concerne la machine à voter. Il y a toujours les papiers avec la machine, et au moment venu nous allons lever une option et ce moment là n’est pas très lointain », a déclaré Pierre Lumbi.
Le vice-président de la plateforme électorale Ensemble pour le Changement de Moïse Katumbi a précisé cependant que pour l’instant, cet outil électoral est toujours rejeté par leur coalition.
« Pour le moment, pour nous cette machine nous n’en voulons pas. Elle est illégale », a martelé le directeur de campagne du candidat président surnommé Le Soldat du Peuple.
Pour certains analystes, Martin Fayulu n’a pas d’autre choix que d’accepter d’aller aux élections avec la machine à voter car disent-ils, qu’à 11 jours de la tenue des élections générales prévues cette année, il devient de plus en plus évident que cet outil électoral ne sera pas retiré du processus.
Pour rappel, l’Union pour la Démocratie et le Progrès, « UDPS », de Félix Tshisekedi avait à ce sujet, levé l’option d’aller aux élections avec ou sans la machine à voter.
Une position appuyée depuis peu par Vital Kamerhe et son parti, l’Union pour la Nation Congolaise, « UNC », depuis la création de Cap pour le Changement, « CACH », une coalition qui soutient la candidature de Félix Tshisekedi à la presidentielle.
Jephté Kitsita