En fonction depuis le 7 septembre 2019, Sylvestre Ilunga Ilunkamba avait déposé sa démission le 29 janvier auprès du Chef de l’Etat. C’est à la suite de la motion de censure votée par les députés nationaux. 73 ans, ce cadre du PPRD au profil de technocrate, connaitra bientôt son successeur.
Juste après sa démission, la Présidence de la République avait pris des mesures conservatoires parmi lesquelles la suspension jusqu’à nouvel ordre des recrutements, des nominations, des promotions et mouvement du personnel à tous les niveaux, des engagements, des liquidations et des paiements de toutes dépenses publiques autres que celles liées aux charges du personnel.
Les ministres sont préparés: « Je demande à chaque ministre de commencer à préparer, dès à présent, les dossiers pour la remise et reprise dans les cabinets ministériels », avait écrit aux membres du gouvernements Sylvestre Ilunga Ilunkamba, le 3 février.
Les réunions et les conciliabules se sont accélérées ces derniers jours.
« La formation du gouvernement dépendra du Chef de l’Etat qui a tout entre ses mains. Soyez patients, je crois que ça ne va plus prendre beaucoup de temps », avait dit l’informateur Bahati Lukwebo, le 8 février.
Une constante revient: « le premier ministre viendra du Grand-Katanga ». Wait and see.
« C’est une question des jours ou même des heures. Tout est fait et le président a déjà tout apprêté », confirme un conseiller à la présidence de la République.
Le nouveau Premier ministre et son équipe auront du pain sur la planche. Dès le 1er février, les ONG alertaient. La Voix des Sans Voix (VSV), par exemple, espère qu’après Sylvestre IIlunga Ilunkamba ne sera pas égal à avant Sylvestre IIlunga Ilunkamba en ce qui concerne l’amélioration des conditions de vie des populations congolaises et la poursuite de l’insécurité caractérisée par des massacres et l’occupation de certaines parties de ce beau et grand pays au cœur de l’Afrique qu’est la RDC ».
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