La pression sur Bruno Tshibala, après la violente altercation entre son beau-fils et son ancien directeur de cabinet à la primature, est loin de retomber. Des femmes réclament sa démission.
Mardi 20 mars, plusieurs d’entre-elles, déléguées, responsables, leaders et représentantes des organisations, associations de la société civile et confessions religieuses, engagées pour la paix, la bonne gouvernance, la dignité et la promotion des droits de la femme ; se sont réunies pour analyser la situation actuelle au pays.
Après avoir dénoncé « l’insécurité grandissante dans la ville de Kinshasa, qui se caractérise par des kidnappings à répétition par des hommes qui se déclarent être du bureau 2 (services spéciaux de la police), ces femmes ont invité l’actuel Premier ministre à déposer sa démission suite aux événements malheureux qui s’étaient déroulés à la primature.
« Nous exigeons la démission de M. Bruno Tshibala pour préserver l’honneur et l’image du pays, à défaut de se faire déchoir par le parlement. Nous n’avons aucun doute que le président de la République attirera une attention particulière à la voix de la femme », ont-elles déclaré.
Membres du panel des experts de la société civile, ces femmes ont en outre recommandé aux institutions de la République et à toutes les parties prenantes « de s’impliquer pour la sécurisation de la femme afin de lui permettre d’aller aux élections dans un climat apaisé ».
Jeff Kaleb Hobiang