Le procès de Vital Kamerhe et ses deux autres coaccusés suscite de très vif remous. Les audiences des témoins de ce jeudi témoignent le climat très délétère qui règne au sein de la présidence, estiment plusieurs observateurs de la scène politique congolaise.

Pour Roger Lumbala, ancien ministre des relations avec le Parlement, ce procès marque un divorce entre UDPS et UNC, deux principaux partis qui pilotent le Cap pour le Changement (CACH).

« UDPS-UNC: le divorce est irréversible avec le procès de 100 jours. Par fidélité et solidarité à Vital Kamerhe les membres de l’UNC du gouvernement doivent démissionner en bloc. Sinon c’est de l’hypocrisie envers Fatshi et de la trahison envers Kamerhe » , peut-on lire sur son compte Twitter.

Marcelin Bilomba, conseiller spécial du chef de l’état en matière des finances, était aussi invité par le tribunal pour témoigner sur ce dossier. Prenant la parole ce dernier a fustigé le tripatouillage et le manque de transparence, dans la gestion du programme de 100 jours. Il s’est attaqué à la conception du programme de 100 jours et à son concepteur, Kamerhe.

Ces déclarations n’ont laissé indifférent le directeur de cabinet du chef de l’État. Le ministère public ainsi que la défense de Vital Kamerhe ont balayé d’un revers de la main le document de la Raw banque brandi par Sieur Bilomba qui ne portait pas des références crédibles de cette institution bancaire.

Grevisse Tekilazaya
4ème pouvoir/MCP

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