Le Directeur de cabinet du Président de la république convoqué ce 6 avril au Parquet Général près la Cour d’Appel de Matete.
En droit, la forme corrompt tout. Voilà que l’invitation adressée au directeur de cabinet du chef de l’Etat par le Parquet général près la cour d’Appel de Matete contient des erreurs matérielles. La date de l’invitation fait mention du 6 mars alors que c’est le 6 avril. Ce qui pose, d’entrée de jeu, le problème de la régularité de cette lettre.
Vent debout contre cet impair, certains proches de Vital Kamerhe en voient d’autres. A savoir notamment le fait que le directeur de cabinet ayant rang de vice-Premier ministre ne saurait être entendu par une autre juridiction que la Cour de cassation, qui se trouve être son juge naturel. Pour ces » kamerhistes « , la raison de ce qui parait à leurs yeux comme des irrégularités est à trouver dans une campagne de sape contre leur chef. Et pour cause, l’horizon électoral 2023. Un coup d’œil sur l’Accord de Nairobi ayant accouché du CACH renseigne qu’il y a un bel échange de procédé entre les deux leaders de cette plateforme concernant la présidentielle. Félix-Antoine Tshisekedi ayant représenté CACH à l’élection présidentielle de décembre 2018, il appartient à Vital Kamerhe de porter les couleurs du regroupement politique né dans la capitale kenyane, lors du prochain scrutin présidentiel.
Cet arrangement ne semble pas du goût de certaines fractions au sein de l’UDPS, confient des lieutenants du leader de l’UNC. Au sein même de l’UDPS, il y a des voix qui en appelaient à la rupture, estimant que l’Accord de Nairobi n’avait plus de raison d’être dès lors que Vital Kamerhe n’a pu être Premier ministre. Selon eux pour que ce deal s’applique, il eut fallu que le leader de l’UNC devienne Premier ministre, or il ne l’est pas.
D’où, d’après eux, la campagne de diabolisation à dose homéopathique contre Vital Kamerhe, distillée depuis quelques temps. Cette campagne a atteint son paroxysme le 13 janvier dernier. Ce jour-là, alors qu’il accompagnait le Chef de l’Etat inspecter les travaux de réhabilitation des homes des étudiants de l’Université de Kinshasa, Vital Kamerhe fut hué. Certains proches du Dircab de FATSHI attribuent cet acte aux combattants de l’UDPS.
Des coups fourrés politiques, des coups en dessous de la ceinture, le leader de l’UNC en recevrait régulièrement, à en croire certains proches de ce dernier.
FATSHI ETONNAMMENT SILENCIEUX
Face à la résilience du vieux briscard de la politique rd congolaise qu’est VK, les attaques ont quitté le palier pour le terrain judiciaire pour régler des comptes à un allié devenu encombrant. D’où, selon eux, cette invitation à l’endroit de leur leader. Là aussi, l’entourage politique de VK dénonce ce qu’il considère comme une confusion au niveau des juridictions…
Question, le Président de la République serait-il en voie de lâcher son directeur de cabinet comme le laissent entendre certaines sources ? En tout cas les proches du leader de l’UNC ne s’expliquent pas jusqu’ici le silence du Chef de l’Etat face à la procédure en cours. Et ces ténors de Vital Kamerhe de s’interroger à haute et intelligible voix, « le Président de la République se trouverait dans la situation de qui ne dit mot consent ? «
Dans tous les cas, les proches du patron de l’UNC n’entendent pas baisser la garde. S’Ils en appellent au maintien de l’axe UNC-UDPS, grâce auquel l’alternance avec l’avènement de Fatshi a pu avoir lieu, ils se disent prêts à rendre coup pour coup.
Eric WEMBA
Forum des as
La Cour de Casssation n’est qu’une cour d’Appel. C’est la derniere instance dans le processus judiciaire. En RDC, c’ est le contraire.
Nous ne voulons plus des étrangers a la de la Rdcongo.. Tito tue, trahit, vole s’enrichit. Congolais aveugles.Fatshi a une base,udps, et c’est au non de cette qu’il a été présenté. Fatshi est du pays, Tito est burundais.