À 3 mois des élections générales en RDC, l’opposition a pris conscience de s’unir au plus vite afin de mettre de son côté toutes les chances de gagner une élection qui se tient avec 2 ans de retard après plusieurs morts.

C’est en Afrique du Sud, fin septembre voire début octobre, qu’aura lieu la grande réunion de l’opposition pour la désignation de son candidat commun dans la perspective des élections générales du 23 décembre 2018.

L’information émane d’un cadre de Ensemble pour le changement du Congo qui s’est confié vendredi à 7SUR7.

Cette grande messe de l’opposition se tiendra, après la proclamation par la CENI de la liste définitive des candidats présidents de la République (le 19 septembre), entre les villes de Pretoria et celle de Johannesburg.

Les principaux leaders de l’opposition qui s’étaient réunis à Bruxelles en Belgique le mercredi ont déjà donné chacun son accord de principe.
Leurs états-majors sont déjà au travail pour élaborer les termes de cette grande réunion.

Selon notre source, il s’agira de mettre une grande machine électorale et politique à l’instar du Front Commun pour le Congo (FCC).

Cette méga plateforme soutiendra le candidat unique de l’opposition pour concrétiser l’alternance politique en RDC.

Outre la désignation du candidat unique à la présidentielle, les opposants sont aussi confectionner un programme de gouvernement.

Pour l’opposition, l’unité est la seule arme pour battre la nouvelle majorité présidentielle.

Après donc Genval en juin 2016 à Bruxelles, qui donna la naissance à une méga plateforme, le Rassemblement des forces sociales et politiques acquises au changement, une nouvelle structure politique géante est sur la point de voir le jour.

Sur la dizaine des leaders politiques de l’opposition, seuls 2 sont qualifiés provisoirement à participer à la présidentielle. Il s’agit de Félix Tshisekedi et de Vital Kamerhe. Martin Fayulu est aussi dans la course.

Pour rappel, à Bruxelles les opposants ont mis sur la tables 9 préalables pour participer aux élections générales.
Ils ont exigé notamment un processus électoral transparent, crédible et inclusif.
Ils ont redit leur rejet de la machine à voter aussi.

L’Afrique du Sud avait déjà accueilli le Dialogue entre congolais en 2002 qui mit fin à la guerre civile qui déchira le pays pendant 5 ans.
C’est aussi le Pays de Nelson Mandela qui a abrité récemment le conclave des Katumbistes, duquel est sorti la plateforme Ensemble pour le changement du Congo.

Zabulon Kafubu

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