Le vent tourne très mal contre les proches de Joseph Kabila. Après les politiques, c’est le tour des bras droits de l’ancien président contrôlant l’économie nationale.
L’éternel patron de la Fédération des entreprises du Congo, Albert Yuma se voit gommer de la liste des candidats à la présidence du patronat congolais.
Pourtant, lui et son staff auront tenu tête au Conseil d’État en rejetant toutes ses décisions.
Conséquence, la plus haute juridiction administrative du pays a annoncé n’avoir retenu qu’une seule candidature. Il s’agit de celle Dieudonné Kasembo Nyembo au poste de président du conseil d’administration de la Fédération des entreprises du Congo (FEC).
Ainsi, le Conseil d’Etat confirme la tenue du scrutin ce mercredi 23 décembre au siège social de la FEC. Kasembo a toujours cru en ses chances.
Associé gérant de la société Gecotrans, l’homme d’affaires avait dénoncé l’élection à la poutine organisée par Albert Yuma et son groupe. Malgré le recadrage du Conseil d’Etat, le camp Yuma s’était entêté préférant entrer en rébellion contre la justice. Aujourd’hui, il subit la loi du plus fort.
La FEC aile Yuma avait dénoncé le 17 décembre 2020, la violation de ses dispositions statutaires et de son Règlement intérieur par le greffier en chef du Conseil d’Etat en demandant une nouvelle élection. Pour ses soutiens, la réélection d’Albert Yuma s’est déroulée conformément aux règles statutaires.
Faux, avait rétorqué la défense de Kasembo qui avait contesté le vote à main levée au lieu des bulletins secrets. Une pratique qui viole, selon les avocats de Kasembo, les statuts de la FEC car ce mode de désignation n’est pas prévu dans les statuts du patronat congolais.
Le fait pour Albert Yuma d’être candidat unique ne se justifiait pas parce que les autres prétendants remplissent toutes les conditions d’éligibilité.
Landry Amisi
Ouragan