Ce 26 janvier 2022 rappelle le jour où Joseph Kabila a succédé à son père assassiné. Il est élu Président en 2006 lors des premières élections libres depuis l’indépendance, puis réélu en 2011 lors d’élections marquées par des violences et des fraudes.
En mai 2012 débute dans le Kivu la rébellion du Mouvement du 23 mars (M23), surtout composé d’ex-rebelles Congolais Tutsi. Cette rébellion est vaincue fin 2013.
En 2015, la perspective d’un maintien au pouvoir de Kabila au-delà de son dernier mandat, qui s’achève en décembre 2016, déclenche des violentes manifestations avec des dizaines de morts.
En septembre 2016, le Kasaï (centre) bascule dans la violence après la mort d’un chef coutumier tué par les forces de sécurité.
Fin 2016, un accord politique permet à Kabila de rester jusqu’à des élections prévues fin 2017, mais le scrutin sera repoussé fin 2018. Plusieurs manifestations réclamant son départ sont sévèrement réprimées.
Le 8 août 2018, Joseph Kabila désigne comme dauphin pour la présidentielle l’ex-ministre de l’Intérieur Emmanuel Ramazani Shadary, qui affrontera une opposition divisée.
«Je rends gloire à Dieu qui a permis, le 26 janvier 2001, qu’un jeune de 29 ans prenne le pouvoir dans un pays en guerre et divisé en 3, de l’avoir accompagné jusqu’à passer la main à un autre, devenant le 1er Président honoraire qui mène une vie normale de citoyen dans son pays », a écrit OLK comme l’appellent affectueusement ses proches.
Olive Lembe Kabila tremble de respect devant son mari qui aura consenti d’énormes sacrifices pour le redressement du Congo. C’est donc avec si fière chandelle que l’ex-first lady accepte d’endosser le costume de porte-parole de l’ancien président de la République, Joseph Kabila.
Objectif-infos