Fin mandat, le président de la République a, jeudi 27 décembre, accordé une interview à Deutsche Welle Kiswahili dans laquelle il a formulé sa principale recommandation à son successeur.
“La plus grande recommandation est qu’il écoute la voix des Congolais, qu’il ne suive pas celle venant des Etats-Unis, de l’Europe ou d’ailleurs.”, a répondu Joseph Kabila à la question du média allemand de savoir quelle recommandation il avait à faire à celui qui va lui succéder.
Les élections générales en RDC sont prévues dans 48 heures (30 décembre) après 3 reports (19 décembre 2016, décembre 2017, 23 décembre 2018).
Le vainqueur provisoire de la présidentielle sera connu le 6 janvier 2019.
Il prêtera serment le 15 janvier 2019, d’après le calendrier réaménagé de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
Félix Tshisekedi de la coalition Cach (opposition), Martin Fayulu de la coalition Lamuka (opposition) et Emmanuel Ramazani Shaday du Front Commun du Congo (pouvoir), sont les 3 favoris.
Pour rappel, les rapports entre les autorités Congolaises sont tendues avec les occidentaux depuis 2016 à cause des sanctions (gel des avoirs et privation des visas) prises par les Etats-Unis et l’Union européenne contre certains dignitaires du régime Kabila pour entrave au processus électoral et violations des droits humains.
La RDC a déclaré hier jeudi l’ambassadeur de l’UE en RDC personae non grata.
Bart Ouvry a 48 heures pour quitter le pays de Lumumba.
Auparavant, elle avait notamment fermé la Maison Schengen et réduit les vols commerciaux en RDC de Brussels Airlines.
I.M.