Les réactions ne cessent de tomber au sujet du débat engagé vendredi 7 juin 2019 au palais du peuple, précisément à l’Assemblée nationale sur les deux dernières ordonnances présidentielles.
Dans une déclaration politique dimanche 9 juin 2019, les Jeunes Professionnels de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, « UDPS », ont appelé le ministère public à appliquer l’article 74 de la loi organique contre le député national Charles Nawej pour « outrage au chef de l’État ».
« Pour ce qui est de l’honorable Charles Nawej qui s’est rendu coupable d’outrage au chef de l’État, nous demandons au ministère public d’appliquer l’article 74 de la loi organique n°13/010 du 19 février 2013 relatif à la procédure devant la Cour de Cassation en constatant l’existence de l’infraction Outrage au Chef de l’État et de transmettre un procès-verbal y relatif à l’autorité compétente en la matière notamment le Procureur Général près la Cour de Cassation pour que ce dernier ouvre une procédure en justice en saisissant le Bureau de l’Assemblée Nationale pour la levée d’immunité dudit Honorable, pour que ce dernier réponde de ses actes », a indiqué Hervé Ntini Bafikuele, président du comité exécutif.
Dans la foulée, les Jeunes Professionnels de l’UDPS demandent aux combattants du parti de s’approprier les résolutions de leur déclaration pour que « leurs démons d’hier soient anéantis totalement ».
Pour rappel, lors du débat engagé à l’Assemblée nationale sur les ordonnances présidentielles portant nomination des mandataires publics à la Gecamines et à la SNCC, le député Charles Nawej avait déclaré ce qui suit :
« Ce n’est pas normal qu’on fasse signer de document à répétition manifestement illégal au chef de l’État. Donc, il doit y avoir des responsables et qui est ce responsable? C’est pour ça que moi je continue à penser honorable président, que le chef de l’État a signé inconsciemment, il ne s’est pas rendu compte ».
Jephté Kitsita