Plusieurs jours après les frappes aériennes ougandaises contre les positions des terroristes des ADF, les armées congolaise et ougandaise ont, dans un communiqué conjoint du 10 décembre 2021, livré le bilan de cette opération.
« Les deux forces portent à la connaissance du public que le bilan préliminaire des frappes aériennes et de l’artillerie du 30 novembre 2021 fait état de 31 otages congolais libérés, 34 terroristes ADF capturés et 4 bivouacs ennemis détruits », peut-on lire dans ce communiqué de presse conjoint signé par les porte-paroles de deux armées, le général major Léon Richard Kasonga du côté congolais et le brigadier général, Flavia Byekwaso, côté ougandais.
Ces deux armées, à savoir, les FARDC et l’UPDF ont également indiqué que la situation sur le théâtre des opérations demeure calme. Ce qui les pousse à se concentrer sur l’entretien des axes routiers pour faciliter et sécuriser davantage le mouvement des militaires et le déplacement de la population civile dans la région de Beni, au Nord-Kivu. Il s’agit des axes Mbau-Kamango, Nobili-Kamango et Semuliki-Beni.
Il sied de rappeler qu’au cours d’une conférence de presse animée, début décembre, conjointement par le porte-parole du gouvernement congolais, Patrick Muyaya et le porte-parole de l’armée congolaise, le général major Léon-Richard Kasonga avait indiqué qu’après les frappes aériennes de l’armée ougandaise, il y a eu aussi une offensive terrestre entre les deux armées contre l’ennemi commun qui est le groupe terroriste ADF (Alliance des forces démocratiques alliées).
« Au regard des informations recueillies, nous avons commencé à attaquer les objectifs militaires bien précis. A ce niveau, nous avons bénéficié tard de l’appui en artillerie de l’armée ougandaise et les troupes ougandaises ont rejoint les unités spéciales congolaises à la frontière depuis la matinée », avait expliqué le général Léon-Richard Kasonga.
Et de poursuivre : « Après ce pilonnage systématique des deux forces armées, nous avons localisé avec nos moyens technologiques et avec l’appui des partenaires, nous avons frappé ces endroits. Après ces frappes, les troupes d’infanterie au sol sont entrées en danse. Après avoir frappé une cible, et avoir bombardé, il faut aller voir ce qui s’est passé pour voir si les ennemis sont neutralisés ».
Dido Nsapu
Digital Congo