Les grandes manœuvres politiques ont commencé dans l’opposition congolaise en vue des élections de la fin de l’année. L’opposition s’organise à l’intérieur du pays, mais aussi ce week-end en Afrique du Sud autour de l’opposant Moïse Katumbi, candidat déclaré à la présidentielle de décembre 2018.
À Johannesburg, en Afrique du Sud, plus de 200 militants de l’opposition congolaise, issus notamment du G7 et de l’Alternance pour la République, sont actuellement réunis. Ils ont rejoint l’opposant Moïse Katumbi, candidat déclaré pour la prochaine présidentielle.
Jusqu’à lundi 12 mars, ils travaillent sur le projet de société de l’ancien gouverneur de l’ex-Katanga. Ensemble, ils souhaitent créer une plateforme en vue de la présidentielle de décembre prochain. Pour sa part, l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) annonce qu’elle présentera son propre candidat, Félix Tshisekedi.
De l’autre côté, l’opposant Vital Kamerhe de l’Union pour la nation congolaise (UNC) et le Mouvement de libération du Congo (MLC) de Jean-Pierre Bemba ont décidé de convoler en noces pour les mêmes élections. Puis, à travers sa secrétaire générale, Eve Bazaiba, le MLC a annoncé une autre alliance avec le Parti lumumbiste unifié (Palu) d’Antoine Gizenga.
Les grandes manœuvres au sein de l’opposition ont donc commencé. Elles semblent d’ailleurs susciter de l’intérêt, y compris chez certaines formations de la majorité présidentielle.
rfi