L’Union européenne (UE) et l’Union africaine se sont engagées ce mardi 22 janvier à collaborer étroitement avec le président élu de la RD Congo, Felix Tshisekedi, en soustrayant les réserves concernant le vote litigieux évoquées précédemment par les deux organisations.
Après une réunion des ministres des gouvernements UE-UA, Federica Mogherini, responsable de la politique étrangère de l’Union européenne, a exhorté M. Tshisekedi, président élu de la RDC, à contribuer à la réduction des divisions dans ce pays d’Afrique centrale.
« La tâche qui attend le nouveau président contient des défis majeurs, dans plusieurs secteurs, sur les plans sécuritaire, social, économique et de gouvernance. Tout cela nécessite que le président soit unificateur ; qu’il engage un dialogue à l’intérieur du pays comme à l’étranger », a déclaré Mogherini à la presse à Bruxelles.
« Nous avons pris note du résultat de l’élection. Les Congolais ont exprimé leur volonté de changement. L’Union européenne est un partenaire important pour la République démocratique du Congo et nous continuerons à l’être. Avoir un ambassadeur sur place aidera beaucoup », a souligné Mme Mogherini.
Le ministre rwandais des Affaires étrangères, Richard Sezibera, qui a co-présidé les pourparlers, a déclaré que l’UA s’engageait à travailler avec le peuple congolais « pour continuer à surmonter les défis qui pourraient subsister alors qu’il entre dans une nouvelle ère politique ».
La Cour constitutionnelle du Congo a rejeté dimanche la demande de recomptage des voix du candidat Martin Fayulu et a confirmé la victoire de Tshisekedi.
Auparavant, l’UA avait fait état de « doutes sérieux » à propos des résultats de l’élection présidentielle et avait demandé au Congo de retarder la publication des résultats définitifs. Ce que le Congo n’a pas fait.
Radio Okapi