Aubin Minaku et Garry Sakata consultent mais ils ne sont pas prêts à abdiquer. Les deux auteurs des trois propositions de lois sur la réforme judiciaire, à la base des violentes manifestations à Kinshasa et en provinces, n’ont pas bougé d’un iota leur position initiale.
A l’archevêché de Kinshasa samedi, ils ont dessillé les yeux du cardinal Fridolin Ambongo sur le bien-fondé de leur réforme mais pas question pour eux de laisser tomber la démarche.
Aubin Minaku affirme même qu’à ce niveau, « il est impossible de retirer les trois propositions de loi de l’Assemblée Nationale, mais plutôt de les enrichir en tenant compte de ce qu’il appelle la dynamique populaire ».
Heureux du débat citoyen lancé, l’ancien président de l’Assemblée nationale et son coéquipier comptent élargir le cercle des consultations. Les magistrats, les étudiants, les politiques ainsi que la société civile sont également ciblés par le duo.
Dans ce rude exercice, les deux élus de la famille politique de Joseph Kabila font preuve de résilience. Malgré un vaste pan de la population qui conteste leur réforme, ils ont la conviction qu’après les explications qui seront fournies aux uns et aux autres, la tension va retomber et leurs lois jugées salutaires pour le pays, vont passer.
Landry amisi
Ouragan Fm