En République démocratique du Congo (RDC), l’attribution, prévue par la loi, de gardes rapprochées aux candidats à la présidentielle fait polémique. A ce jour, seul le candidat de la majorité présidentielle, Emmanuel Ramazani Shadary, en bénéficie. Résultat, deux candidats montent au créneau. Ils se disent menacés pour leur intégrité physique et pointent du doigt l’absence de protection.

En République démocratique du Congo (RDC), Théodore Ngoy wa Nsenga se plaint d’avoir été malmené par des policiers et des militaires affectés à la protection d’Emmanuel Ramazani Shadari, candidat comme lui à la presidentielle du 23 décembre mais pour le camp au pouvoir.

Alors qu’il revenait chez lui un soir, Théodore Ngoy wa Nsenga dit avoir trouvé un barrage érigé sur la route à quelques mètres de son domicile. Le pasteur aurait ensuite été menacé par les militaires postés à ce barrage.

Protection égale et légale

Une occasion pour lui de protester auprès des autorités et de rappeler à la Commission électorale que la loi accorde une protection égale â tous les candidats à la présidentielle.

Pour sa part, Marie Josée Ifoku, la seule femme alignée pour la prochaine présidentielle, s’agace également de ne pas encore avoir de protection alors qu’elle dit avoir été embêtée par les agents frontaliers et empêché de traverser le fleuve Congo pour se rendre à Brazzaville.

Les deux candidats rappellent ainsi que la loi électorale prévoit d’attribuer 25 policiers à chaque candidat au poste de président.

RFI

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