Les 3 principaux candidats à la présidentielle ont refusé de signer, ce vendredi 28 décembre, l’acte d’engagement proposé par la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), au cours d’une réunion entre les deux parties et la délégation de la Communauté de développement de l’Afrique Australe (SADC).
Pour Martin Fayulu Madidi, candidat de la coalition Lamuka, cet acte de paix devrait être signé par tous les candidats présidents, y compris la CENI aussi.
» On nous a donné un engagement entre les 3 candidats. Nous avons mentionné qu’il y avait 21 candidats, pas 3 candidats. On nous a dit que c’était les grands candidats. Nous avons dit que dans cet engagement la CENI doit être incluse aussi. On ne peut pas signer un engagement entre trois candidats, nous devons signer un engagement entre les candidats et la CENI parce que tout le monde doit être comptable de ses faits et gestes « , a expliqué Martin Fayulu au sortir de la réunion.
Martin Fayulu est également revenu sur la décision de la CENI d’exclure la région de Beni et Butembo ainsi que le territoire de Yumbi à la présidentielle du 30 décembre.
» On nous a appelé pour signer un engagement que nous allons nous comporter correctement avant, pendant et après le processus électoral. Avant de se comporter correctement, il faudra d’abord qu’on définisse ce qu’a été le processus. Est-ce que la CENI a fait son travail ? Pourquoi elle a pris la décision d’annuler l’élection présidentielle à Beni-Butembo et Yumbi et de reporter les législatives nationales et provinciales dans ces contrées. Qu’on nous le dise ! ça fait près de 1.300.000 personnes. Qu’est-ce qui adviendra si la différence entre le premier et le deuxième est d’un million de voix ? Nous avons opposé à la CENI le fait que les affaires de l’État ne se traitent pas entre les copines « , a renchéri le candidat de la coalition Lamuka.
À l’issue de ces échanges de près de quatre heures, Corneille Nangaa a confirmé la tenue, ce dimanche 30 décembre, des élections .
Fonseca Mansianga (actualite.cd)