Le ministre belge des Affaires étrangères, Didier Reynders, s’est dit vendredi favorable à une « pression maximale » de la communauté internationale sur les autorités congolaises afin qu’elles respectent le choix des électeurs qui ont voté le 30 décembre dernier pour se choisir un nouveau président qui succèdera à Joseph Kabila. « Quel que soit le résultat (du scrutin), il doit être communiqué. Quel que soit le nom du nouveau président, (il doit être annoncé) même si cela va vers un autre candidat que celui du pouvoir », a-t-il affirmé à l’agence Belga, alors que la Commission électorale nationale indépendante (Céni) n’a encore publié aucun résultat des élections présidentielle, législatives et provinciales de dimanche dernier. La publication des résultats, initialement prévue le dimanche 6 janvier, pourrait être reportée.
Le Conseil de sécurité de l’ONU, dont la Belgique est membre non permanent depuis le 1er janvier, doit se réunir vendredi à New York à 15h00 (21h00 HB).
Selon M. Reynders, différents pays et organisations internationales (les Etats-Unis, l’Union européenne et l’Union africaine) sont « en train d’accorder leurs points de vue » sur l’attitude à tenir vis à vis de la situation en RDC.
Les Etats-Unis ont enjoint jeudi les autorités électorales congolaises de « respecter » le choix des Congolais en publiant des résultats « exacts ». Et Washington d’appeler également au rétablissement d’internet, coupé depuis lundi.
Belga