Les étrangers en situation irrégulière en République démocratique du Congo ont deux mois pour quitter le territoire national. L’ultimatum vient d’être lancé par le vice-ministre congolais des Affaires étrangères.
Cette décision est une manière pour le gouvernement de protester contre l’expulsion brutale des ressortissants congolais en Angola sur fond du principe de réciprocité.
Rappelons que plusieurs milliers de Congolais vivant en situation irrégulière en Angola ont été refoulés dans des conditions déplorées par plusieurs ONG des droits de l’homme.
A l’opposition cette mesure du gouvernement congolais est saluée par certains acteurs.
Pour Toussaint Alonga, le délai accordé aux ressortissants étrangers est long.
Il estime que la mesure devait s’appliquer d’abord aux Angolais vivant en situation irrégulière en République démocratique du Congo.
Toussaint Alonga a dénoncé le traitement dégradant infligé aux citoyens congolais de manière récurrente par les autorités congolaises.
MCP