En séjour à Kinshasa, et après avoir rencontré le président de la république Félix Tshisekedi, l’envoyé spécial des États-Unis dans la région de Grands Lacs, Peter Phan s’est entretenu samedi 22 février avec Martin Fayulu assisté des cadres de la coalition LAMUKA.

A en croire une source proche de cette plateforme électorale, LAMUKA a remis à l’envoyé spécial de Trump un plan de sortie de crise post-électorale.

Pour LAMUKA, la sortie de crise passe par l’établissement de la légalité sur la vérité des urnes, mise en place d’un mécanisme de réforme du processus électoral par le biais de la Commission Électorale Nationale Indépendante mais également de la Cour Constitutionnelle, le tout pour aboutir à la réorganisation des élections transparentes dans un court délai affirme cette source qui a requis l’anonymat.

Ce délai ouvrira la voie à une transition dont les modalités seront définies par les différentes parties en conflit, renchérit notre source.

Pour LAMUKA, la période transitoire ne peut depasser 6 mois. Toutefois, cette coalition dit rester ouverte à tout compromis entre acteurs politique pour prolonger ce délai.

Pour sa part, l’envoyé spécial des États-Unis dans le grand lacs a réitéré la détermination de son pays à militer pour la défense des valeurs démocratique et à lutter contre la corruption sous toutes ses formes.

C’est dans ce cadre que Peter Phan justifie les sanctions américaines contre quelques personnalités de la RDC notamment le président de la CENI ou encore celui de la cour constitutionnelle.

Élysée Odia

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