Les signataires de l’appel du 11 juillet 2020 pour un consensus sur les réformes électorales ont échangé mardi 11 août, avec le Cadre de concertation nationale de la société civile de la RDC.

A l’issue de cet entretien, les deux parties ont opté d’œuvrer ensemble afin de baliser la voie pour des élections apaisées en 2023.

« La société civile et le groupe de 13 personnalités se sont accordés sur la nécessité d’œuvrer ensemble en faveur d’un consensus visant la mise en train des réformes électorales majeures devant conduire à la restructuration de la CENI, la révision de la loi électorale et par voie de conséquence de certaines dispositions constitutionnelles relatives aux élections », peut-on lire dans le communiqué final.

Ils sont soulevé la nécessité de renforcer la communication en vue de permettre aux communautés de bien cerner la démarche du groupe de 13 personnalités, qui insistent qu’ils » ne visent pas l’accès au pouvoir par un dialogue ».

Ainsi, la société civile s’est engagée à alimenter par les éléments issus de ses consultations internes (Jeunesse, femmes, confessions religieuses, syndicats et corporations…)les projets des lois visant la réforme électorale.

Par ailleurs, le groupe de 13 personnalités et le Cadre de concertation nationale de la société civile annoncent qu’une réunion technique se tiendra dans un bref délai pour permettre aux 2 parties de convenir sur une feuille de route commune en vue d’un agenda citoyen commun pour les réformes électorales et une gouvernance participative en faveur du peuple.

Il sied de rappeler que les signataires de l’appel du 11 juillet 2020 ont déjà échangé avec les chefs religieux membres de la Commission d’intégrité et de Médiation Electorale (CIME), l’équipe sortante de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), le président de la République, le Premier Ministre, la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO) ainsi que le leader du Mouvement de Libération du Congo (MLC) Jean-Pierre Bemba.

Les réformes proposées par ce groupe visent notamment le retour à deux tours de la présidentielle, la révision de la loi électorale et la loi organique portant organisation et fonctionnement de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI).

Dans leur cahier des charges, les 13 personnalités ont également soulevé l’urgence de procéder au recensement administratif de la population afin de réduire le coût excessif de l’enrôlement des électeurs.

Lire aussi: Réformes électorales : le « G-13 » face au veto institutionnel du FCC !(S’ouvre dans un nouvel onglet)

Reagan Ndota
Ouragan FM

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