Contrairement à ce qui se raconte, la première audience, dans le cadre de la reprise du procès 100 jours, à la Cour d’appel de Kinshasa Gombe n’était pas prévue pour le mercredi 11 mai. En réalité, cette date n’est pas encore fixée, renseigne Pulusi Eka Hugues, l’un des avocats de Vital Kamerhe, joint au téléphone par la rédaction du quotidien de la 11ème rue Limete.

Conformément à la décision prise par la Cour de cassation, le 11 avril dernier, le président de l’UNC Vital Kamerhe doit à nouveau être devant la Cour d’appel de Kinshasa Gombe, avec une nouvelle composition des juges.

Les juges de cette juridiction doivent commencer à statuer ab ovo (en reprenant à zéro) sur l’affaire relative au présumé «détournement des fonds destinés à l’exécution du programme d’urgence de 100 jours du président Félix-Antoine Tshisekedi, précisément dans le volet maisons préfabriquées ».

Dans sa décision du 11 avril, la Cour de cassation avait cassé l’arrêt rendu par la Cour d’appel de Kinshasa Gombe condamnant Vital Kamerhe à 13 ans de prison. Cette dernière avait ainsi reformé le jugement du Tribunal de grande instance de la Gombe qui avait, pour sa part, condamné en substance l’ancien directeur de cabinet du chef de l’Etat à 20 ans de prison.

A l’UNC, son parti politique, on s’attend déjà à l’acquittement. Les militants et cadres de cette formation politique se disent convaincus de l’innocence de leur leader.

La décision de la Cour de cassation concernait aussi l’homme d’affaires Libanais Samih Jammal et Jeannot Muhima, ancien membre du cabinet du président Felix Tshisekedi dont le procès redémarre également aujourd’hui.

Orly-Darel NGIAMBUKULU
Forum des as

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