Les journaux parus ce matin dans la capitale congolaise ont abordé plusieurs sujets à savoir, l’inauguration par le chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi de l’école de Guerre de Kinshasa, les raisons du choix de Modeste Bahati Lukwebo comme informateur, etc…
Le président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a inauguré, mardi à Kinshasa, devant les officiers généraux et supérieurs des Forces armées de la Rdc (FARDC) et de la Police nationale congolaise (PNC), l’école de Guerre de Kinshasa (EGK) et ouvert en même temps l’année académique 2021 pour sa première promotion, rapporte l’AGENCE CONGOLAISE DE PRESSE dans sa livraison de ce mercredi 6 janvier 2021.
Cette école de Guerre de Kinshasa a pour vocation de former des officiers supérieurs de l’armée et de la police appelés à travailler à des hautes fonctions dans les états-majors de l’armée et partout où sont traitées des questions de stratégies, sécurité et défense, renseigne l’agencier.
ECONEWS pour sa part annonce au sujet du nouveau bureau de l’Assemblée nationale que le ticket de Tshisekedi est fin prêt. Pour ce trihebo, le chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, n’a qu’un mois, et pas plus, pour concrétiser son rêve de l’Union Sacrée de la Nation. C’est à l’Assemblée nationale, en session extraordinaire depuis le mardi 5 janvier, que se jouera la grande bataille politique de ce début de l’année. Le bureau d’âge que supervise Christophe Mboso Nkodia Mpuanga, a reçu de la Cour constitutionnelle l’autorisation de superviser toutes les opérations, incluant, entre autres, l’examen de la motion en suspens contre le questeur adjoint du bureau Mabunda et l’élection du bureau définitif de la chambre basse du Parlement.
Ce média rapporte qu’à l’Assemblée nationale, tout peut arriver en ce mois. Au terme de ce pugilat politique, un seul en sortira gagnant. Soit Tshisekedi s’il parvient à contrôler le bureau de l’Assemblée nationale, soit Kabila s’il réussissait son come-back, après la déroute de 10 décembre 2020 qui a vu Mabunda sortir par la petite porte.
CONGO NOUVEAU titre en sa manchette : « Informateur : Pourquoi Fatshi a choisi Bahati ». Ce journal, nous fait le parcours de cet homme qui connait la RDC. En le nommant Informateur, le chef de l’Etat congolais a donc récompensé celui qui a cru en lui et à ses capacités de remettre le pays sur les rails.
Selon ce journal, si jamais le chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi fait appel à lui pour diriger le futur gouvernement, il aura fait non seulement un bon choix, mais aussi il aura à ses côtés cet acteur politique qui aura cru, le premier, à sa démarche consistant à changer la gouvernance politique en RDC.
En dépit de cela, il aura comme collaborateur à la Primature, un homme qui sait respecter ses engagement et sa hiérarchie, renchérit ce trihebdo.
LE PHARE revient sur l’arrestation de Roger Lumbala. « Panique dans les états-majors politiques », annonce le confrère. Le quotidien du Boulevard du 30 juin se pose la question : après Roger Lumbala quel sort pour les gros poissons ? Ici, il faut rappeler que tous les faits sont consignés dans le Rapport Mapping publié en 2010 par les Nations Unies, au terme d’une longue série d’investigations menées par des experts onusiens dans la partie Est du pays.
Des anciens officiers de l’armée, de la police et des mouvements rebelles sont également épinglés, notamment les généraux Gabriel Amisi Kumba alias Tango Four », Raus Chalwe, Charles Bisengemana, Jean-Pierre Ondekane, etc.
La question de fond est de savoir quel sort va être réservé aux gros poissons, après que Roger Lumbala a été rattrapé par son passé. La thèse la plus probable est que les uns et les autres pourraient être eux aussi rattrapés par leur passé, conclu LE PHARE.
Toujours au sujet de l’arrestation de Roger Lumbala, FORUM DES AS rapporte que : « le Dr Denis Mukwege parle d’un pas important pour la justice internationale et pour la lutte contre l’impunité ». L’arrestation de Roger Lumbala dans le cadre du Rapport Mapping constitue un pas important pour la Justice internationale. Prix Nobel de la Paix, Denis Mukwege l’a affirmé dans un communiqué rendu public hier mardi 5 janvier.
Le document révèle que ‘‘l’arrestation et la mise en examen de M. Roger Lumbala à Paris est un pas important pour la justice internationale et pour la lutte contre l’impunité dont de nombreux auteurs présumés congolais et étrangers continue de bénéficier’’.
Dans un autre registre, LA PROSPERITE rapporte : « Samy Badibanga : la tête mise à prix au Sénat ». La consœur note qu’après la chute de Mabunda et de l’ensemble de ses co-équipiers au perchoir de l’Assemblée nationale et alors qu’on croyait qu’en démocratie, lorsque les affaires sont claires avec le vote déterminant de 281 députés contre 200, les acteurs politiques devaient, logiquement, en tirer des leçons, voici qu’un nouveau plan contraire serait en gestation au Sénat.
Le journal, révèle que cette fois-ci, c’est Samy Badibanga Ntita, le Premier Vice-Président de cette institution, qui serait dans les viseurs. Et, pourtant, au-delà de tous les services rendus à la nation, il est le seul à avoir accueilli, au nom de deux chambres du Parlement, le chef de l’Etat, Félix Tshisekedi Tshilombo, le jour où il était question de vie ou de mort pour la prestation de trois nouveaux juges constitutionnels. Au comble de tout, après avoir essuyé des flèches à fleuret moucheté à cause, peut-être, de son adhésion à la vision de l’Union sacrée, la tête de Badibanga serait, désormais, mise à prix.
Apparemment, tous les moyens sont bons, y compris le recours aux raccourcis ainsi qu’aux autres voies proscrites par la Constitution, les lois et règlements en vigueur en RDC.
Gisèle Mbuyi