La présentation du bilan de la CENCO de la gratuité de l’enseignement de base 3 mois après son lancement et l’adoption par l’Assemblée nationale et le Sénat de la loi budgétaire sont les principaux sujets dans les journaux disponibles sur le marché ce jour. Cependant, le discours, la semaine dernière du chef de l’Etat sur l’état de la Nation continue jusqu’à ce jour, à susciter les commentaires dans ces médias.

La déclaration de la CENCO au sujet de la Gratuité de l’enseignement, FORUM DES AS titre : « La Cenco prescrit sa thérapie ». Dressant le bilan de cette disposition constitutionnelle trois mois après sa mise en oeuvre, les évêques catholiques suggèrent au Gouvernement de normaliser la paie de tous les enseignants, de généraliser les frais de fonctionnement des écoles, d’accélérer la réhabilitation et la construction des établissements scolaires à travers le pays note FORUM DES AS.

La Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), par la bouche de son Secrétaire général, l’Abbé Donatien Nshole Babula, se félicite de la mise en œuvre de la mesure de gratuité de l’enseignement de base en RDC.

Le SG de la CENCO s’est exprimé, au cours d’un bilan à mi-parcours, dressé hier lundi 16 décembre. Face à la presse, l’abbé N’shole liste les avancées et les défis à relever.

« Gratuité de l’enseignement : la CENCO tire la sonnette d’alarme », titre en ce qui le concerne LA PROSPERITE.

Ce journal souligne : « La gratuité de l’enseignement primaire doit être irréversible », a indiqué la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), dans sa déclaration lue par son Secrétaire général, Abbé Donatien Nshole, au cours d’une conférence de presse tenue ce lundi 16 décembre au Centre interdiocésain.

Sans aller par quatre chemins, poursuit notre confrère,les évêques catholiques, réagissant après l’adresse du Chef de l’Etat sur l’état de la nation du vendredi 13 décembre, ont appelé mordicus les dirigeants du pays à exécuter la promesse du Président Félix Tshisekedi de rémunérer les enseignants non-payés en janvier 2020. Aussi, la Cenco a-t-elle demandé aux autorités de rassurer les nouvelles unités qu’ils seront payés avec effet rétroactif et ce, en guise de motivation.

Aux fins de lever toute équivoque, Abbé Donatien Nshole a précisé que l’Eglise catholique, contrairement à certaines rumeurs, n’est nullement contre la gratuité de l’enseignement. Pour preuve, il a relevé que l’épiscopat catholique avait levé l’option de ne pas imposer aux parents la prise en charge de la paie des enseignants, à travers un Mémorandum adressé au Gouvernement de la République en juin 2004.

Occasion faisant le larron, il a noté que la grève des maîtres de la craie n’est pas contre la gratuité mais pour réclamer la paie. L’important, d’après ladite déclaration de la Cenco, est que les autorités compétentes veillent aux préalables indispensables pour la bonne application de cette prescription de l’article 43 de la Constitution. Plus que tout, la Cenco a exprimé sa disposition de contribuer dans la recherche des solutions idoines afin de résoudre principalement les problèmes de non-paiement des enseignants qui prestent depuis septembre ainsi que l’insuffisance des salaires qui, pour certains, sont sensiblement revus à la baisse. Car, ces difficultés, d’après les prélats, risquent de compromettre la réussite de cette politique de gratuité ou de contribuer à la baisse du niveau de l’enseignement qui est déjà ‘’déplorable’’ »

Au sujet du vote par l’Assemblée nationale et le Sénat de la loi budgétaire, « Pour une première fois de son histoire : le Sénat vote la loi de Finances à la-va-vite ! ». Ce constat est de FORUM DES AS. D’entrée de jeu, ce journal s’interroge : « Une session extraordinaire ne s’imposait-elle pas à la Chambre haute pour lui permettre d’apporter une touche rigoureuse au projet de Budget 2020 ? »

Pour FORUM DES AS, « On peut tout reprocher au Sénat, sauf sa lucidité, sa rigueur dans l’examen d’une proposition ou d’un projet de loi ».

« Par rapport au projet de loi de Finances 2020, d’aucuns estiment que ce budget aurait gagné en substance, s’il avait été passé au crible par les sénateurs dont la plupart détiennent une expertise et une expérience avérée dans la gestion des affaires de l’Etat », rapporte-t-il.

Par ailleurs, écrit ce journal, les mêmes analystes soutiennent qu’on ne devrait pas sacrifier la qualité du travail parlementaire sur l’autel du respect de délai constitutionnel. La question qui se pose est de savoir si l’on devrait à tout prix, clôturer dans la précipitation, une session essentiellement budgétaire au nom de conformisme aux dispositions constitutionnelles ?

Alors qu’en ce qui le concerne LE POTENTIEL titre : « Session de septembre : mission accomplie à l’Assembl2e nationale ». Une moisson abondante en termes de bilan, pour la première session budgétaire de la 3ème législature de la 3ème République. A la clôture de la session de septembre 2019 a été précédée de l’adoption du rapport de la commission mixte paritaire Sénat-Assemblée nationale validant sur le budget 2020 arrêté à 10 milliards de dollars, précise ce journal .

Au sujet du discours du chef de l’Etat sur l’état de la Nation, « Au-delà de réformes profondes, Félix Tshisekedi annonce de grandes actions en 2020 ». Dans l’article ainsi intitulé, LA PROSPRITE qui relève, évoquant le chef de l’Etat: « L’année qui s’ouvre sera le témoin de la reprise de la collaboration avec nos partenaires traditionnelles, l’arrivée massive d’investissements étrangers, résultat de mes récents déplacements. Avec les mesures que nous avons prises sur tous les plans, je peux dire avec courage que nous sommes sur la bonne voie. Dans l’unité, dans l’amour, travaillons pour notre réussite collective. Rendons notre pays grand. C’est dans les moments des grands défis que les talents éclosent’’ ».

Pour lui, en effet, analyse LA PROSPERITE, au-delà de tous les clivages, il est temps de se mettre ensemble pour aller de l’avant.

Gratuité de l’enseignement : « Gratuité de l’enseignement : retour impossible de la motivation ».LE POTENTIEL qui propose ce titre écrit : « Vendredi 1 décembre, devant les députés et sénateurs réunis en congrès, le chef de l’État a fait l ‘ état de la nation. Ses propos sont retournés dans tous les sens pour essayer de pénétrer sa pensée sur les questions qui touchent à la vie de la Nation. S »agissant particulièrement de la question consacrée à l’éducation, les propos du chef de l’Etat ont donné lieu à des interprétations à sens divers, même les plus tendancieuses », constate ce journal.

Boni Tsala

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