« C’est un nouveau Tshisekedi qu’on a vu à partir (de ce discours de célébration de l’indépendance). C’est le discours et la vision de Tshisekedi le père que nous avons suivi » ce vendredi 29 juin, déclare Franck Diongo, président Mouvement lumumbiste progressiste (MLP).

Invité du numéro spécial « 60 ans d’indépendance » du magazine Face-à-Face, il indique que « quand vous analysez son discours, vous allez comprendre qu’il s’est inscrit dans la ligne de son père, il a parlé comme un tshisekediste et nous nous sommes retrouvés ».

Pour cet ancien député national, Félix Tshisekedi « s’est démarqué de la politique de son prédécesseur, de sa famille politique et a même dit qu’aucun engagement politique, aucune coalition ne pourra l’écarter de la ligne du peuple d’abord ».

Quid de la Coalition ?

Pour ce soutien du président Félix Tshisekedi, ouvertement opposé à la coalition FCC-CACH, cette allocution est annonciateur d’une « rupture au sens propre du terme » entre ces 2 regroupements politiques.

Il en veut pour preuve, l’opposition de Félix Tshisekedi à la démarche de réforme judiciaire des députés Minaku et Sakata et sa désapprobation de l’initiative du Ministre de la justice, d’envoyer les observations du gouvernement sur lesdites propositions de loi, sans se référer au Conseil des ministres.

« Je ne vois pas un enfant Tshisekedi dans une approche de démocratie, de combat contre les antivaleurs tolérer » cela.

Pour lui, le ministre de la Justice est face à 3 hypothèses, soit de démissionner de bonne foi, soit d’être révoqué, soit finalement, d’être arrêté et poursuivi en Justice.

« Je ne vois pas une hypothèse où il reste normal après avoir commis des infractions de faux et usage de faux », assure-t-il.

« On ne peut classer sans suite, une affaire pour laquelle on a été arrêté en flagrance », explique-t-il encore.

Et si dans l’absurde, le FCC n refuse de lâcher son ministre, « c’est simple, le président peut demander la démission du Premier ministre et de son gouvernement ou le révoquer « , lance le président du MLP, pour qui « le FCC n’a aucun moyen de s’imposer pour maintenir (Tunda ya Kasende) au gouvernement ».

Il assure que « le bras de fer sera en défaveur du FCC dans tous les cas de figure. Je ne vois pas dans le contexte actuel de combat contre l’impunité pour protéger la justice, le FCC s’opposer au départ du ministre de la Justice du gouvernement. Il va partir », tranche Franck Diongo.

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