Le juge Raphaël Yanyi n’est pas décédé d’une mort naturelle, affirment les médecins qui ont pratiqué l’autopsie sur sa dépouille à l’Hôpital du Camp Kokolo à Kinshasa. Selon ce rapport d’autopsie rédigé par des médecins à la demande de la justice congolaise, le juge président du Tribunal qui juge Vital Kamerhe et des autres co-accusés a « vraisemblablement été empoisonné. »
L’épique médicale doit cependant identifier la substance ayant occasionné le décès du juge. Selon des sources judiciaires, une expertise internationale est requise à cette fin.
La mort soudaine et inattendue de ce juge qui présidait le procès très médiatisé sur la corruption autour du programme de 100 jours en République démocratique du Congo a provoqué une onde de choc. Mercredi le parquet du tribunal de grande instance de Kinshasa/Gombe a initié une information judiciaire après le décès du magistrat Raphaël Yanyi Ovungu, qui présidait le procès de Vital Kamerhe, l’ancien directeur de cabinet du président Félix Tshisekedi, poursuivi pour détournement de fonds.
Les enquêtes se poursuivent alors pour identifier ceux qui auraient pu empoisonner ce juge congolais.
Politico