Accusée d’avoir fait usage des balles réelles dans les manifestations en cours sur le campus de l’université de Kinshasa, la police se défend.

Selon le chef de la police ville de Kinshasa, ses éléments déployés sur le terrain n’ont utilisé que des gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants et rétablir l’ordre public. Un démenti intervenu au moment où une étudiante touchée par balle au pied a été évacuée d’urgence à l’hôpital.

Sur le campus, la tension est toujours perceptible. Des forces de l’ordre quadrillent le site universitaire. La police dit avoir pris toutes les dispositions pour éviter le débordement.

« Nous avons pris des dispositions pour que les voyous et les Kulunas ne puissent pas déranger les étudiants et n’entrent pas au campus », a ajouté Sylvano Kasongo.

Les étudiants en colère ont saccagé notamment le local abritant le bureau de l’association des professeurs de l’université de Kinshasa (APUKIN). La police qui dit avoir enregistré 4 blessés graves dans ses rangs déplorent plusieurs autres dégâts matériels.

En attendant le retour du calme, les cours n’ont pas eu lieu ce lundi. Par cette action de protestation, les étudiants disent non à la majoration des frais académiques contrairement à la circulaire du ministre de tutelle.

Cas-Info

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