Théodore Ngoy, qui accuse le président de la République de violer intentionnellement la Constitution en nommant à la Cour de cassation deux juges de la Cour constitutionnelle, « a tort de penser que le Parlement peut mettre le président de la République en accusation », estime Péter Kazadi (Photo), cadre de l’UDPS, parti présidentiel.
Sur TOP CONGO FM, il précise que « l’organe poursuivant du président de la République, c’est le Parquet général près la Cour constitutionnelle ».
Juriste, « je ne sais pas si je dois aborder ce sujet sous l’angle politique ou juridique », mais, insiste Me Péter Kazadi, « si Théodore Ngoy estimait que le président de la République a violé la loi, il devrait saisir le procureur général près la Cour constitutionnelle. C’est lui l’organe poursuivant attitré du président de la République ».
Il explique que « l’Assemblée nationale ne statue que lorsque le Parquet général l’a saisie avec des faits précis sollicitant l’autorisation des poursuites ».
Concrètement, « Théodore Ngoy est dans une logique d’un show politique qui n’a rien à voir avec le droit. Il est en train de chercher à être omniprésent dans les médias. C’est un homme émotif. Il aime qu’on parle de lui, même en mal ».
Me Péter Kazadi reste convaincu que « c’est un coup d’épée dans l’eau qui ne doit ébranler aucune conscience scientifiquement formée à la pratique de droit ».
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