Les deux leaders de la coalition LAMUKA s’insurgent contre « la probable nomination » par le Président de la République de Modeste Bahati comme premier ministre.
A ceci s’ajoute « l’entérinement de la candidature » du député PPRD Lihau au perchoir de l’Assemblée nationale.
Malgré une nouvelle rencontre le 13 janvier, Félix Tshisekedi, Jean-Pierre Bemba et Moïse Katumbi ne s’entendent toujours pas sur les nominations à la tête des grandes institutions, après la dissolution de la coalition FCC-CACH.
« Il n’y a pas eu une fumée blanche hier mercredi à la cité de l’Union Africaine. L’UDPS tient à Co-gérer le pays avec les dissidents du FCC de Joseph Kabila. Nous sommes prêts à quitter le bateau si les intérêts du peuple sont moins privilégiés » alerte sous anonymat un haut responsable de Ensemble pour la République .
A lui d’ajouter que « tous ces 2 postes doivent revenir à l’opposition pour le bonheur de la population » au cas contraire ils sont prêts à rompre avec la nouvelle coalition Union Sacrée.
Dans sa dernière tribune, l’ancien premier ministre Matata Ponyo a invité l’Union sacrée à “éviter les erreurs du FCC : être une association de tous les groupements et hommes politiques. Une telle structure qui ne pourra donner que des résultats semblables à ceux du FCC”.
Adam Bombole, lui aussi, émet les mêmes inquiétudes. Pour cet homme politique qui s’est allié à Félix Tshisekedi bien avant le feuilleton de Genève en 2018, Union Sacrée est un “perpétuel recommencement qui aboutira aux mêmes résultats” que celui de tous les régimes qui ont précédé le pouvoir de Félix Tshisekedi. Dans un tweet, le président du parti politique “Ensemble Changeons le Congo” (ECCO), prévient que “demain, les mêmes prétextes seront évoqués pour une énième migration“.
Gédéon Lena
Africa24sur24