Le ministre de la Communication et Médias, porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya a annoncé ce dimanche 5 décembre l’actualisation des mesures de prévention et de lutte contre la pandémie de COVID-19.
Ces mesures ont été prises à la suite d’une légère progression des cas de COVID-19 en République Démocratique du Congo, à l’apparition du nouveau variant Omicron en Afrique Australe et à la recrudescence de la pandémie dans plusieurs pays du monde.
Elles visent, selon Patrick Muyaya, à limiter l’importation des cas infectés, limiter l’importation des variants dangereux et augmenter la couverture vaccinale dans les populations cibles.
« C’est ainsi que les mesures de prévention suivantes ont été mises à jour et renforcées : le port obligatoire et correct des masques dans tous les espaces publics, notamment les lieux de travail, les écoles, les lieux de culte, les commerces, les banques, les lieux de déroulement des activités sportives, les universités, les hôpitaux, les transports publics, les restaurants, les établissements d’hébergement et tous les édifices publics », a indiqué M. Muyaya.
Des voyageurs avertis
Le gouvernement a aussi décidé du renforcement des dispositifs de contrôle et de prévention à chaque entrée d’un édifice public impliquant la prise de la température corporelle, le lavage des mains à l’eau et au savon et/ou l’application des gels hydro-alcooliques.
Pour tout accès au territoire national, indique le porte-parole du gouvernement, l’obligation au voyageur de présenter, à la frontière, une attestation médicale du test COVID-19 PCR négatif réalisé endéans 72 heures du départ dans le pays d’origine ou de provenance.
Pour tout accès sur le territoire national, le voyageur doit être soumis au test PCR COVID-19 et/ou Antigénique rapide réalisé par les services du ministère de la Santé Publique, Hygiène et Prévention. Particulièrement, pour les voyageurs en provenance des pays à haute circulation de Covid-19, un test RT PCR rapide réalisé aux frontières est strictement obligatoire.
« Pour tout déplacement interprovincial, l’obligation au voyageur de détenir une attestation médicale confirmant le résultat PCR COVID-19 négatif établi par l’Institut national de recherche biomédicale (INRB) ou par toute autre formation médicale dûment agréée par le ministre ayant la Santé publique, Hygiène et Prévention dans ses attributions, dans les 72 heures avant le départ. La validité du test en provinces est de 14 jours », a précisé Patrick Muyaya.
Pas de fermeture d’écoles, églises et bars
Selon le porte-parole du gouvernement, les manifestations publiques (réunions, célébrations, mariages, réceptions après funérailles, anniversaires, rencontres sportives, concerts, etc.) se déroulant dans un espace extérieur ou privé clos ne devront pas excéder plus de 50% de la capacité.
Le gouvernement rappelle que les veillées mortuaires dans les funérariums et/ou à domicile sont strictement interdits et que les dépouilles mortelles seront directement conduites de la morgue au lieu d’inhumation avec un nombre d’accompagnateurs n’excédant pas cinquante personnes.
« L’administration publique, les entreprises publiques ainsi que privées demeurent ouvertes à 50% de leur capacité d’accueil. L’obligation est faite à tous les employeurs à faire preuve d’une gestion efficiente du personnel et le recours le cas échéant au travail à distance ou télétravail est conseillé. Les universités et les milieux scolaires demeurent ouverts avec le renforcement du strict respect des gestes barrières tel que repris au point », a précisé M. Muyaya.
Tandis que les églises sont astreintes à réduire le nombre des participants à 50% de leur capacité d’accueil lors des cultes et à respecter les mesures barrières, ainsi que la distanciation sociale, les bars, terrasses, discothèques et boites de nuit peuvent fonctionner normalement dans le strict respect des gestes barrières.
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